Ce n’est plus une nouvelle, l’arrestation du ministre Conseiller Spécial du président déchu, le weekend dernier, a eu tout le mérite de se répandre comme une poignée de poudre au sein de l’opinion publique. Chacun est parti de son commentaire pour qualifier ou interpréter les faits qui ont semblé être du kidnapping. Il a fallu un communiqué du CNRD dans la journée de ce dimanche pour faire taire les spéculations autour de cette arrestation.
Dans la foulée de cette interpellation, l’épouse de Tibou Camara, depuis le Maroc, a accordé une interview à nos confrères de Jeune Afrique. Dans un article du quotidien, Myriam Soumah Kamara décrit les circonstances de l’arrestation de son mari.
« Ils ont commencé par le rez-de-chaussée et ligoté les gardiens, puis sont allés dans le bureau de surveillance où ils ont tout saccagé. Ils ont également arraché des caméras de surveillance et sont partis avec le serveur. Ils ont forcé un des vigiles à leur montrer l’appartement de mon mari, qui dormait au salon avec son assistant. Ils l’ont menacé avec une arme et lui ont masqué les yeux ».
Ces propos qui méritaient d’être analysés et éventuellement relever des interrogations, sont presque passés inaperçus ou du moins attirent moins d’attentions.
Pourtant, il y a bien de quoi se poser la question sur ce pan de cette interview.
« …mon mari, qui dormait au salon avec son assistant », cet extrait nous amène à se poser autant de questions. Est-ce une erreur de langage dans la communication de madame Tibou ou a-t-elle affirmé cela délibérément ? L’un ou l’autre, le massage véhiculé ne souffre d’aucune nuance.
Mais comment comprendre que Tibou qui n’est plus en fonction, puisse continuer à bénéficier les services d’un assistant de surcroît fonctionnaire du ministère de l’industrie et des petites et moyennes entreprises ?
Quant-on sait que le rôle ou la mission dévolu à un assistant consiste en plus bref, de garantir le fonctionnement quotidien d’un service, recevoir et envoyer des courriers, recevoir les visiteurs et planifier les rendez-vous.
Comment expliquer la présence d’un tel assistant au domicile privé de son patron qui n’est plus en fonction ? Un jour non ouvrable ? Et à une heure aussi tardive ?
Ces questions que nous posons, ont certainement eu des éléments de réponse au QG des forces spéciales si seulement elles ont été posées.
Merci pour l’info
C’est incohérent ce propos de Madame Kamara.
Mais on ne doit rien exclure également car ces hommes font assez de choses avec leurs assistants-es et ou secrétaires même hors service.