Malgré qu’ils aient participé à la conférence préparatoires des examens 2021 les syndicalistes n’ont pas digéré leur absence dans l’organisation de ces examens de cette année . Ils parlent plutôt d’exclusion.
« On nous fait comprendre que notre participation n’est pas écrite dans les textes de loi. Mais c’est un ministre non-enseignant qui a fait en sorte que les syndicats soient associés à la démarche. Pourquoi les nouvelles stratégies qu’il est en train d’intégrer qui ne sont pas aussi écrites dans les textes de loi, sont en train d’être appliquées. L’utilisation des détecteurs de métaux, la digitalisation, ce ne sont pas des choses qui sont dans les textes de loi. On attend qu’on soit dans la salle de l’atelier préparatoire des examens pour nous annoncer une liste dans laquelle les syndicats n’ont pas leurs noms et dire que c’est parce que ce n’est pas écrit dans les textes. Si ce n’est pas écrit dans les textes , pourquoi l’argent qui est attribué à l’ouverture des classes ou chaque cahier devrait être donné aux enseignants et que cet argent-là n’est pas vu. Pourquoi ce n’est pas encore fait. Si ce n’est pas encore dans les textes pourquoi, on prend d’autres mesures aujourd’hui pour les utiliser. Nous pensons que le ministre Bano fait une déclaration de guerre contre les organisations syndicales. Et nous n’allons pas nous rétracter, nous allons agir conséquemment par rapport à ça. Si nous sommes des partenaires sociaux, il faut que ce partenariat soit un partenariat de confiance, d’échange », martele Pépé Balamou, Secrétaire général du Syndicat national de l’Education.
S’achemine ton vers un nouveau bras de fer rien n’est moins sûre, cependant, il faut noter que 2012 le syndicat participe à l’organisation des examens nationaux selon Pépé BALAMOU,
Alseny BARRY