Le consortium des associations des jeunes pour la défense des victimes de violences en Guinée (COJEDEV) œuvre pour l’indemnisation des victimes de violations des droits de l’homme de 2010_2019 en République. À cette occasion, le COJEDEV a rappelé le Chef de l’État de son engagement à mettre en place une commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale.
Pour rappel, cette commission a mis en place un rapport des consultations le 30 Juin 2016. Ce qui a abouti la mise en place d’un avant-projet de loi portant sur une Commission Vérité- Justice- Réconciliation. Depuis lors, l’attente des victimes et la société civile peine à se concrétiser. D’où son interpellation.
«Il faudrait qu’il y ait une appropriation nationale de la politique de justice transitionnelle de l’Union Africaine soit entreprise par l’Etat guinéen à travers les départements de la justice guinéenne qui jusque-là, n’a entrepris aucune action concrète pour mettre fin à l’impunité des nombreux cas de violations des droits l’Homme commis sur des citoyens durant toute ces années», souhaite Mamadou Boussouriou Diallo président du COJEDEV.
Neuf (9) ans après, les victimes des violations des droits de l’Homme font face à de nombreuses difficultés. Aujourd’hui, l’ONG COJEDEV œuvre pour une indemnisation provisoire de ces victimes au près des autorités guinéennes et internationales. Pour ce faire, le COJEDEV procédera à:
«la mobilisation de la société civile autour des mécanismes africains de justice transitionnelle.
– L’élaboration d’une stratégie de plaidoyer en faveur des victimes de violations des droits de l’Homme.
– L’Interpellation de l’Etat guinéen sur l’importance d’accorder des réparations provisoires aux victimes ;
– L’implication des partenaires financiers et les Institutions Internationales dans la mobilisation des ressources en faveur des victimes», a énuméré le président de la plate-forme.
Au terme de sa déclaration, le COJEDEV demande à l’Etat Guinéen de mettre en place un fonds urgent de réparation en faveur des victimes de violations des droits de l’Homme.
Mariam KANTE