Depuis le 20 janvier 2021, le gouvernorat de la ville de Conakry, a engagé une vaste campagne de déguerpissement des encombrants physiques sur le long des voiries urbaines. Cette opération qui touche les cinq (5) communes de la capitale, est une institution du Président de la République pour faciliter la fluidité de la circulation.
Le déguerpissement des emprises publiques de la ville de Conakry n’est pas une première. A plusieurs reprises, les populations ont assisté impuissament à la destruction de leurs boutiques et magasins, et par endroit, des maisons d’habitations. Sauf que très malheureusement, les objectifs recherchés par cette actions n’ont jamais été au rendez-vous. Quelques mois après le passages des machines de démolition, les espaces libérés reprennent leur forme initiale par faute d’aménagement de la part des autorités publiques.
Cet état de fait, amène de nombreux citoyens à croire que cette autre campagne de déguerpissement n’est qu’un feu de paille.
Par ailleurs, beaucoup d’autres dont les propriétés ont été touchées, estiment être victimes d’une injustice sans mesure. Selon eux, aucune propriétés des commis de l’Etat ou de leurs proches, n’a fait l’objet de destruction dans les opérations de déguerpissement.
Cette fois-ci, les choses ne semblent pas donner raison à ceux qui pensent ainsi, car pour une fois un ministre de la République non des moindres figure parmi les victimes du déguerpissement. Il s’agit notamment de Dr Ibrahima Kourouma, ministre de la ville et de l’aménagement du territoire.
Comme pour dire « Dura lex Sed lex », aucune concession favorable ne semble être associée à cette démarche en cours dans la capitale. Comme beaucoup d’autres, ce compagnon fidèle du Président de la République a vu détruire à Kipé, le bâtiment qui abrite les marchandises de son épouse. De quoi permettre aux communicants et soutiens du parti au pouvoir d’exprimer fièrement que la machine du « Gouverner Autrement » ne sera nullement pas arrêtée et ne saura faire du deux poids deux mesures dans l’application des décisions de leur champion le Professeur Alpha Condé.
MBK
A qui appartient la cité ministérielle ? La Cité de la Minière n’est elle pas une propriété de l’Etat ? La Cité de la CIG Madina? Ceux qui connaissent Conakry savent que la zone qui s’étant de Mousoudougou (Ponds 8 novembre) au rond point Gbessia entre l’autoroute et la route du Niger est une zone industrielle appartenant à l’Etat.
Que fait on des berges des rivières, basfonds, plages et bordures de mer occupés par les hauts d’en haut dont un certain patron à la Présidence à Nongo ?
Il ne faut pas endormir le peuple; Il y a bel et bien deux poids deux mesures