Alors que le leader de l’Union des forces républicaines (UFR) appelle à un dialogue pour décrisper la situation sociopolitique du pays, le principal parti de l’opposition voit à sa manière une séduction pour conquérir de nouvelles fonctions. Contactée par notre rédaction, l’UFDG se dit étonnée par les démarches entreprises par son allié de l’UFR.
Pour le parti de Cellou Dalein, l’initiative d’ouvir une concertation large avec les principaux acteurs de la crise politique guinéenne est perçue comme «une opération de communication pour charmer le pouvoir en place».
Pour le vice coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, le leader de l’UFR ne dispose d’aucune marge de manœuvre pour contraindre le Président de la République à renoncer à la confiscation du pouvoir et des libertés individuelles et collectives de notre peuple. D’ailleurs parlant de cette concertation, ce cadre de l’UFDG manifeste son pessimisme quant à la réussite du dialogue sollicité par certains acteurs politiques.
«Il y’a eu quatre dialogues politiques en Guinée. Le dernier en date est lié à l’installation des conseils régionaux et des conseils de quartiers. Alpha Condé a refusé avec arrogance la mise en oeuvr des différentes conclusions», argumente Souleymane Konaté, membre du Bureau Exécutif de l’UFDG.
A la question de savoir la participation de l’UFDG aux discussions, le camp de Cellou Dalein conditionne sa présence par le « recomptage des voix et au rétablissement de la vérité des urnes » qui confirme la victoire de son leader à la présidentielle du 18 octobre dernier.
Mariam KANTE