En dépit de toute la mise en scène pour démontrer son innocence, et sa plainte désespérante contre trois médias pour « diffamation », la ministre Zenab Nabaya Dramé, semble peigner la girafe face aux révélations faites à son encontre. En espérant décrocher le cocotier, elle s’essaie à une nouvelle trouvaille : la carte Identitaire, communautaire. Plusieurs manœuvres seraient en cours pour faire taire ce dossier du côté de Kankan Nabaya, sa ville originaire et fief du parti au pouvoir.
Depuis le 30 novembre dernier, ce prétendu sujet de détournement de plus de 200 milliards de nos francs, fait la Une des médias Guinéens. Tous ceux qui sont acquis à la cause de la république veulent voir clair dans ce dossier. Les médias engagés dans ce sens travaillent comme des forcenés à confondre les coupables tandis que d’autres battent la semelle.
Pendant ce temps, la principale accusée, lamentablement, fait un four à chaque fois qu’elle tente d’étrangler la vérité.
Comme si cela ne suffisait pas pour confronter la presse, dame Zenab aurait payé en monnaie de singe certain confrères, histoire de créer des sons de cloches dissonants au sein de la corporation sur le même dossier. Le point de presse tenu cette semaine à l’attention d’un certain nombre de médias dans un hôtel 5 étoiles par l’avocat de dame Zenab, en est l’illustration parfaite.
Parallèlement, par monts et par vaux, elle ne perd aucune occasion de sortir la carte victimaire, en se faisant passé pour madame main propre. D’autres, l’approche des sages de Kankan démontre que notre ministre est patraque à cause de ce dossier.
Comment faire embarquer les sages de la contrée en misant sur les responsables du BPN du RPG-arc-en-ciel ? Voilà ce qui la turlupine.
Les sages de Nabaya sont assez avertis pour faire d’une question d’intérêt public, une affaire partisane ou familiale. Notre ministre tire donc des plans sur la comète. Le Nabaya est une terre d’hospitalité et d’intégrité. La confusion ne passera pas. C’est à croire qu’en Guinée, la femme de César ne doit pas être accusée !
Affaire à suivre…
La Rédaction d’inquisiteur