<< L’Énigme du mal >> est l’intitulé de ce roman d’aventures que notre rédaction a bien voulu présenter aux lecteurs guinéens. Né en Guinée dans la ville de Kankan, Adama Diané retrace la vie instable que vivent beaucoup de foyers de la savane où il naquit.
Sociologue de formation, sa discipline n’a pas manqué de se faire ressentir dans la plupart des paragraphes des six chapitres divers thèmes, qui composent cet ouvrage. L’intrigue principale du récit est un jeune homme nommé M’bemba, inspiré et éduqué à la culture du milieu malinké, groupe ethnique dont est issu l’auteur.
A travers ce personnage phare du roman, l’auteur décrit minutieusement le périple de l’enfance en milieu malinké qui par le délaissement de la société, souffre aux vues de ceux qui étaient censés participer à l’ascension de cet enfant défavorisé qu’est MBEMBA.
Quoi qu’il fût narré dans un style lourd, propre à l’écrivain en herbe qu’il est, et qu’il évoque plusieurs volets, mais l’essentiel est de comprendre qu’il pourrait avoir une ville similaire à DEUX-RIVES comme pensent bon nombre de lecteurs, ou peut-être une fiction tirée de la réalité comme révèle le petit résumé de la couverture, ou comme ne cesse de répéter l’auteur lui-même.
Déjà disponible sur internet et par commande, L’énigme du mal met en scène diverses sujets qui font débat depuis des siècles dans des sociétés conservatrices africaines autour de: la notion de culture, la famille africaine ou élargie, la passion du rêve brisé, le périple qui fait trait à celui que subit le héros du livre, Mbemba. Un jeune homme se voulant devenir surhomme pour rendre fière sa mère, qui flâne tout au long des chapitres avant que ne survînt le tragique naufrage dans lequel moururent nombre de jeunes venus d’Afrique subsaharienne.
Sorti récemment en plein confinement en France, aux éditions lys bleu, à Paris, cet ouvrage lève le voile à tant d’énigmes africaines jadis tabous, qui sont parfois inexorables, au point qu’il mérite l’attention des élites du continent afin d’apprendre à leur jeunesse qui se livre à la mort dans la méditerranée via le désert, tout en leur rassurant qu’elle peut réussir chez elle, en Afrique.
En parcourant ce roman, on a quelquefois l’impression d’écouter un narrateur frustré, exaspéré par la cruauté et l’injustice des pays affranchis par la trance migratoire, lesquels selon l’auteur, sont coupables et complices , directement ou indirectement.
Quel magnifique article !! Nous sommes cette jeunesse qui se depolitise, qui s’engage à la littérature et aux travaux. Nous ferons mieux et le pouvons.
Sa désire mon frère, encore félicitation à toi, tu fais partir de la fierté Guinéenne désormais