C’est hier lundi 23 novembre 2020, que les responsables de la ferme »Malaisie » évoluant dans l’élevage des poules, ont reçu un ordre de mission signé du préfet leur demandant de quitter les lieux avec effet immédiat sans aucun préavis.
Selon notre interlocuteur que nous avons joint au téléphone ce mardi 24 novembre, le contrat qui les lie à l’État guinéen, s’étend sur plusieurs années.
<< Depuis 2005, on est là et je crois que le contrat doit aller jusqu’en 2050. De toutes les façons on a un contrat de bail avec l’État qui n’est pas arrivé à terme. Hier lundi? on a reçu un contingent de bérets rouges avec un ordre de mission signé du préfet, nous demandant de quitter les lieux avec effet immédiat sans préavis>>
Si toute fois une issue favorable n’est pas trouvée a ce problème, la vie de 50.000 têtes de poules sont menacées. Car selon le gestionnaire de la ferme, déplacer un nombre important de têtes de poules, n’est pas une chose aisée.
<<Nous aimerions savoir d’abord les motifs de notre déguerpissement, et à l’issue de cela, on saura quelle solution envisager parce que déplacer 50.000 têtes de poules, c’est pas un jour ou deux. Il faudrait préparer un lieu où ils doivent être recaser >>
De son côté, le préfet de Dubreka que nous avons joint au téléphone, après avoir lui planté le décor, nous a juste dit <<je suis en réunion de cabinet et rappelez moi après >>.
Après plusieurs heures d’attente, nous n’avons plus réussi à rentrer en contact avec lui. Nos appels ne se décrochaient plus.
Par contre, nous avons joint Aboubacar Soumah, le secrétaire général des affaires administratives de la préfecture de Dubreka, qui au bout du file, nous a laissé entendre ce ceci :
<< Moi je n’ai pas à vous donner les motifs. J’ai parlé avec leur chef, le propriétaire des lieux. Il connait le problème. Je lui ai dit que c’est l’autorité qui m’a envoyé donc de se référer à la même autorité parce qu’il a signé un bail avec elle, c’est tout. >>
Moussa KEITA