La défense de l’intégrité territoriale prime sur toute autre considération. Les citoyens guinéens dans leur majorité épris de paix et de justice soutiennent la justice guinéenne dans sa démarche actuelle qui vise à arrêter tous ceux qui sont liés de près ou de loin à la tentative de déstabilisation de notre pays par des actes de rébellion et de crime organisé.
Étant donné que tous les dégâts survenus (pertes en vie humaine, dégâts matériels, etc.) sont les conséquences directes de l’auto-proclamation du candidat de l’UFDG, Monsieur Cellou Dalein DIALLO.
Suite à notre lettre du 01/11/2020 adressée à « LI » Liberal International, en guise de droit de réponse à leur courrier envoyé au Président Nana Akufo-Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’États de la CEDEAO en raison d’une prétendue violation des droits de l’homme lors de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 en République de Guinée, nous avons reçu un document de l’UFDG titré « Bilan de la répression policière du 19 octobre au 3 novembre 2020 », dans lequel sont listés les coordonnées de 46 personnes mortes.
Nous portons à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que l’objectif de ce document fabriqué par Monsieur Cellou Dalein DIALLO est de ternir l’image de la République de Guinée, alors que c’est lui qui est responsable de tous ces crimes crapuleux dont il essaye de se dédouaner.
Que veut dire la chasse aux sorcières dans le contexte guinéen ?
La chasse aux sorcières, allocution tenue par le premier ministre S.E. Ibrahima Kassory Fofana, dans le contexte actuel guinéen n’est autre que la traque aux malfrats, aux incendiaires, aux rebelles et aux assassins qui veulent brûler notre patrie ; la mémoire collective africaine et guinéenne ne retient aucun fait historique faisant allusion à une chasse aux sorcières systématiquement organisée par une entité politico-religieuse comme ce fut le cas en occident entre XVI et XVII siècle.
II n’y a aura pas de chasse aux adversaires politiques mais bien au contraire aux criminels. Le mot sorcière ou sorcier en Afrique désigne une personne méchante, destructrice, traître, meurtrière etc. comme ces gens qui ont brûlé le train de RUSSAL, égorgé des militaires et brûlé des personnes vivantes.
Par conséquent, nous demandons aux forces de défense et de sécurité de traquer tous ces sorciers jusqu’à leur dernier retranchement.
Lancine SACKO