Après la déclaration du leader de l’UFDG s’autoproclamant vainqueur de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier, une séries de contestation est déclenchée à travers le pays. A cet effet, les observateurs de la CEDEAO et l’UA ont appelé les acteurs politiques à la retenue. Interrogé par nos confrères de la chaine sénégalaise 2S TV ce mercredi 21 octobre, le président de l’UFDG a soulevé l’indifférence des observateurs de la CEDEAO et l’UA dans la résolution des crises pré et post-electorales qui continuent d’engendrer les tueries.
À l’entame, Cellou Dalein révèle qu’il y a de cela un an que les acteurs politiques guinéens ont alerté la CEDEAO sur le massacre qu’organise le Président Alpha Condé, mais que l’institution est restée inerte.
«Nous avons souhaité que la CEDEAO vienne nous aider pour qu’on dialogue, puisque le tyran ne veut pas de dialogue. Nous avions des arguments que si nous étions autour de la table, on pouvait obtenir quelques résultats. Il n’y a pas de dialogue, c’est la confrontation dans les rues. Nous avons fait appel à la CEDEAO, attirer son attention sur les violations, la CEDEAO n’est jamais venue. On n’a pas manqué de reprocher à la CEDEAO ce manque d’attention», dénonce Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.
Ensuite, l’ancien Chef de file de l’opposition ampute les responsabilités de ces violences post-electorales au Chef de l’Etat qui, dit-il, avoir modifié les résultats en sa faveur.
«Le jour du vote, il y avait le calme. Les gens se sont mobilisés pour voter. Le dépouillement a eu lieu, on a eu les résultats. Mais lorsqu’Alpha a été mis au courant de ces résultats, il a dit de les changer. Cela ne s’est pas passé devant les observateurs, c’est au niveau des CACV», révèle-t-il.
Mariam KANTE