Dans la riposte à la pandémie de COVID-19, le gouvernement Guinéen a initié plusieurs mesures pour tenter de sauver l’économie du pays. L’une des initiatives les plus saluées dans le secteur privé, c’est bien la création du Fonds d’Appui aux Groupements d’Intérêt Economique et aux Entreprises. C’était le 29 mai dernier, que le Fonds d’Appui aux Groupements d’Intérêt Economique et aux Entreprises, a été officiellement crée par un décret du Président de la République.
Mamadou Aliou Souaré, directeur général du Fonds de développement industriel et des PME qui dirige encore cet autre fonds, parle des secteurs d’activités qui sont éligibles au fonds.
« Il y a des secteurs illisibles notamment des services prestations aériennes, maritimes, terrestre. Il y’a également le secteur du tourisme l’agriculture, la pèche et puis tous les secteurs qui ont lourdement été impactés. »
Pour également souscrire à ce fonds d’appui, les requérants ou les entreprises intéressées, se doivent de remplir un certain nombre de conditionnalités. Il s’agit tout d’abord faire une déclaration d’urgence qui justifie l’impact de la pandémie sur les chiffres d’affaires.
« Les conditions sont assez explicites, il faudrait que l’entreprise ou le récurrent soit en règle du point de vue fiscal, qu’elle soit formalisée et qu’elle ait au minimum 5 employés en CDD ou CDI. Qu’elle s’engage également a conserver 75% de ses employés à terme et que l’entreprise n’ai pas des impayés avec les institutions financières. »
En plus de ces conditions, déclare que les mêmes entreprises doivent aussi s’engager à conserver 75% de leurs employés et ne pas avoir d’impayés avec les institutions financières et les institutions de micro finances.
« 300 PME vont être accompagnées financièrement et 50 unités industrielles également. Donc c’est un projet pilote qui est dynamique qui va se développer le plafond de financièrement c’est 10 milliards de francs Guinéens »
Le plafond de financement pour chacune des entreprises qui vont souscrire à ce fonds, est de 10 milliards de francs Guinéens.
La rédaction