Le ministre de la santé a conjointement animé une conférence de presse avec le Directeur général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), ce lundi 13 juillet 2020. L’objectif était de faire un aperçu sur la pandémie du coronavirus depuis son apparition en Guinée.
Le premier cas du coronavirus a été découvert le 12 mars 2020 en République de Guinée. Et dès son apparition, les autorités du pays ont aussitôt mis en place un plan national de riposte. D’après le ministre de la santé et de l’hygiène publique, la surveillance épidémiologique mise en place, a permis la prise en charge quotidienne et constante des malades sur le plan médical et nutritionnel. Aussi le dépistage de plus 30 mille personnes à ce jour.
« 32 683 tests ont été effectués à la date du 11 juillet 2020; 6 141 cas positifs détectés, 4 862 personnes déclarées guéries, soit 79% des cas positifs, et 37 décès hospitaliers enregistrés soit 0, 06% des cas positifs. 20 061 cas contacts dont 2 399 testés positifs, de sortir 17 662 contacts du suivi, soit 88% des cas contacts», a précisé Rémy LAMAH.
Pour freiner la propagation du coronavirus, les autorités sanitaires ont renforcé le dispositif logistique mis en place en passant de 250 à 1000 tests jour.
«Nous sommes passés de 2 à 9 centres de traitement dont 6 à Conakry à savoir Donka, Gbessia, Kénien, camp Alpha Yaya Diallo, Nongo et le centre traitement de la maison d’arrêt centrale ; et 3 à l’intérieur en l’occurrence Fria, Boké et Kindia. Cette extension a permis de passer d’une capacité d’hospitalisation cumulée de 600 à 1 200 lits».
Avec un coût global de 125 milliards de nos francs, le plan national de riposte est à pied d’œuvre pour vaincre définitivement la pandémie du coronavirus sur le sol guinéen.
Mariam KANTE