La reprise des cours dans l’enseignement supérieur aura lieu le 29 juin 2020 après deux mois d’interruption à cause du coronavirus. Mais cette réouverture des classes coïncide à l’exécution d’une mesure d’urgences sanitaires diminuant le nombre de passagers dans les engins roulants. Ce qui a doublé le prix du transport. À quelques semaines de cette reprise, le collectif des universités publiques invite les autorités à mieux revoir leur situation.
Après deux mois de gestion de la pandémie qui a ajourné les cours dans l’ensemble du secteur éducatif, les autorités éducatives ont estimé possible une réouverture spécifique des classes concernant les candidats aux différents examens et les étudiants. À la veille de cette réouverture, le président du collectif des universités publiques invite le Chef de l’Etat à accompagner les étudiants qui parcourent plusieurs kilomètres à travers le pays.
«Le Chef de l’Etat n’a mentionné nulle part le problème de transport et le nombre de place dans les taxis dans son discours du 15 juin. C’est pourquoi nous le sollicitons pour un allègement du prix de transports permettant aux élèves et étudiants de rejoindre leurs établissements respectifs à l’intérieur du pays et de fluidifier le déplacement de ceux qui sont à Conakry», plaide Alpha Oumar Tourkoun Diallo, président du collectif des universités publiques.
Certes, le redémarrage des cours à la date du 29 juin affectera plus les économies des étudiants déjà épuisées, mais aussi, il risquera d’aggraver la chaîne de propagation du covid19. C’est pourquoi il faut :«prioriser les étudiants aux tests de dépistage à la COVID-19 pour leur déplacement», a ajouté notre répondant joint par notre rédaction.
Mariam Kante