Les scrutins couplés du dimanche 22 mars ont enregistré des violences meurtrières qui continuent jusque-là dans le sud du pays. D’après les populations, ces exactions ont été orchestrées par l’armée. De son côté le principal indexé rejette en bloc ces accusations et exige les preuves de ces charges.
Joint par les animateurs des GG ce mercredi 25 mars, Aladji a apporté des précisions sur le contexte d’intervention de l’armée pendant cette période électorale.
«Les forces armées guinéennes n’ont joué aucun rôle dans ce processus électoral si ce n’est celui qui leur est dévolu, c’est-à-dire la défense du territoire et la protection des personnes et leurs biens», a réagit le directeur des relations publiques de l’armée.
Pour lui, l’armée en tant que telle, ne participe ni au maintien ni au rétablissement de l’ordre public qui est à trois degrés. Ce rôle de maintien d’ordre, dit-il, est dévolu à la police.
«C’est d’abord la police, la gendarmerie et en dernier ressort les forces armées », donc conclu-t-il: «C’est aux accusateurs de prouver que les militaires guinéens ont fait usage de leurs armes pour tirer sur les manifestants (…). Je pense que ceux qui accusent, accusent sans aucune preuve parce que personne ne peut au moment où je vous parle, démontrer que les forces armées guinéennes ont tiré sur des manifestants».
Mariam KANTE