Dans la journée de ce jeudi 05 mars, un ancien militaire fabricant des Cocktails Molotov a été présenté à la presse, dans l’enceinte du service de recherche, PM3 de Matam.
Il s’agit d’un Capitaine à la retraite qui est accusé par les agents de ce service de recherche. Il est reproché au sexagénaire de fabriquer des Cocktails Molotov à base des produits chimiques, puis les distiller aux manifestants afin de ruiner les agents des forces de sécurité.
Adjudant-Chef Ibrahima Sory Camarade, Commandant adjoint et chef d’enquête explique les conditions de son arrestation.
«Il s’agit d’un cas de trouble à la l’Etat, et de l’association des malfrats, destruction d’édifices publics et privés, de violences, d’usages d’explosifs et de ressert. Ce qui est particulier dans cette enquête, c’est que la personne mise en cause, est un ancien militaire qui a des titres d’une formation professionnelle et technique, par ce qu’à son cours de base de officier d’atterrir qu’il a eu à Cuba, il a été également chef de chair d’atterie et il a son certificat en batterie d’atterrie. Donc il s’est décidé pour des raisons qui lui sont propres, de fabriquer les explosifs et de les remettre à des individus qui les utiliseront contre les agents de forces de l’ordre dans les opérations de maintien d’ordre. Que ça soit sur leur physique et aussi sur leurs dispositifs engagés dans cette opération», a-t-il expliqué.
Ces explosifs dont une partie dissimulée dans des flacons, a été retrouvée avec les jeunes utilisateurs et l’autre, contenant des composantes a été découverte dans le domicile du mis en cause, lors des investigations. Ces explosifs, d’après l’Adjudant-Chef sont tant dangereux pour les utilisateurs qu’ils peuvent occasionner des pertes en vies humaine.
«Quand on arrive à utiliser ces explosifs dans un espace de grande fréquentation, on n’a pas besoin d’être expert pour comprendre les tout ce que ça peut faire comme effet. Imaginez qu’on les jette dans une station d’essence, ce n’est pas pour avoir la paix. Autres aspects, il (l’accusé) s’était décidé de remettre ces explosifs à des individus qui ne sont pas à outiller à leur usage. Donc même pour les porteurs ça constitue un danger pour eux», a ajouté le Chef d’enquête.
L’accusé lui, a reconnu les faits mais reste détenu par les agents du service de recherche jusqu’à la fin des Investigations.
Mariam KANTE