C’est le sous le financement de la fondation OSIWA Guinée que la seconde phase du projet dénommé « Asseyons-nous et Discutons de l’ONG protégeons les droits humains » a été officiellement lancée ce jeudi 6 février dans un réceptif hôtelier à Conakry. L’objectif que visent les initiateurs de ce projet est d’amener les communautés à renouer avec les mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits.
C’est en présence du conseiller juridique du médiateur de la République, le représentant du ministre de la jeunesse, celui de la citoyenneté et quelques membres des différentes institutions, que le coup d’envoi de la seconde phase a été donné. Trois communes de Conakry et la préfecture de Dubreka seront touché par cette initiative.
Dans son intervention, le chargé de communication de l’ONG PDH a indiqué que ce projet a débuté en juin 2018, et cette première phase avait couvert 16 quartiers et 40 établissements des 5 communes de la capitale. Aboutissant à la mise en place des cellules communautaires de prévention des conflits par les moyens traditionnels de résolution (réunions communautaires, les causeries et sensibilisation sur la paix et le vivre ensemble).
« Ce projet entend contribuer à la mise en œuvre des recommandations de la commission provisoire de réconciliation nationale, invitant les acteurs à mobiliser les jeunes, les femmes et les autorités locales autour d’un espace de dialogue pour la prévention et la résolution des conflits à caractère social», a martelé Moussa Soumaoro le chargé de la communication.
Pour finir avec le repli identitaire, la culture de la violence chez les jeunes, l’exacerbation des tensions intercommunautaire et politiques est la bataille engagée dans la vision d’inciter la population à renouer avec le dialogue.
Par ailleurs, l’implication des autorités locales dans la promotion du dialogue et la concertation à travers les mécanismes traditionnels a été le souhait exprimé par les membres. À cet effet, le représentant du ministre de la jeunesse présent a exprimé sa satisfaction et entend transmettre à qui de droit les préoccupations exprimées.
Maké FOFANA