Les membres du Cadre de Concertation des Filles/Femmes des Partis Politiques de Guinée (CCFPPG) ont condamné les violences infligées sur des femmes et des jeunes lors des manifestations politiques. Cette condamnation a été mentionnée dans une déclaration rendue publique ce lundi 03 février 2020, a la maison de la presse.
En effet, c’est le cas récent d’une adulte nommée Fatoumata Bah, utilisée comme bouclier humain par les hommes en uniforme lors d’une à Wanindara qui a suscité l’ire de ces femmes issues de l’ensemble des partis politiques, y compris celui du pouvoir. Dans leur adresse, le Cadre de Concertation des Filles/Femmes des Partis Politiques de Guinée à travers ses représentantes, recommande au chef de l’Etat à prendre des dispositions draconiennes pour conduire les auteurs de ces crimes et destructions des biens publics et privés aux barreaux.
«Le CCFPPG exhorte le gouvernement à prendre toutes les dispositions afin que des enquêtes indépendantes soient faites pour identifier, arrêter et traduire en justice les auteurs et instigateurs des crimes commis lors des différentes manifestations pour qu’ils soient jugés à la hauteur de leur forfaiture. Ce, conformément aux lois de la République », a sollicité Mme Haba Seny Tonamou, porte-parole des femmes.
Toutefois, les femmes du CCFPPG invitent les autorités à respecter son devoir de garant des libertés individuelles de chaque citoyen. Aussi, elles réaffirment leur engagement à poursuivre le combat jusqu’à la victoire.
«Le CCFFPPG demande à l’Etat de jouer davantage son rôle de garant des libertés individuelles et collectives, et de la justice sociale au bénéfice de tous les citoyens. Le CCFPPG réitère un engagement ferme de poursuivre le combat pour l’atteinte d’une justice pour tous et de la quiétude sociale », a ajouté la porte-parole des femmes.
Mariam KANTE