Le Gouvernement et les structures syndicales des enseignants étaient au dialogue le lundi 27 janvier et le mardi 28 janvier. Sans le camp d’Aboubacar Soumah, les autres syndicats éducatifs ont eu à obtenir des possibilités de dénouement de la crise. Conséquences directes, de nouveaux privilèges offerts aux enseignants. Cette nouvelle, ne secoue point la troupe de Soumah.
Le fruit de 48h d’échanges entre le gouvernement et le SLECG d’Oumar Tounkara et Cie, a occasionné l’obtention d’une prime allant de 450 mille à 1 million 300 mille francs guinéens à l’ensemble des enseignants. Ce, en fonction de leur localité de service. Joint à cet effet par la rédaction d’inquisiteur.net, Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG affirme que cet acquis n’est qu’un bonus pour les enseignants. Et que ce privilège ne distrait point sa troupe à lâcher prise. D’ailleurs dit-il, le temps de la démonstration de force pour la paternité du SLECG a sonné.
«Cela n’engage qu’eux et le gouvernement qui les considère. C’est le gouvernement qui veut semer la confusion donc ils n’ont qu’à signer le protocole avec le gouvernement on va maintenant faire un rapport de force et voir maintenant entre eux et nous qui a la base», défie Aboubacar Soumah.
Absent à cette nouvelle rencontre, le SLECG de Soumah n’est prêt pour la diversion. Selon lui, les enseignants n’étant pas dupes, « ils savent très bien que ce protocole ne les engage pas et ils savent qu’ils doivent continuer la grève», a conseillé le principal déclencheur de la grève.
Mariam KANTÉ