Face à la situation sociopolitique de la Guinée, l’ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ne veux pas rester indifférent, il a invité le gouvernement et l’opposition à une entente mutuelle. Il l’a fait savoir ce lundi 20 janvier à travers une déclaration à la maison de la presse.
Pour lui, les consensus menés dans le pays pour résoudre les crises politiques, à la place des lois de la République ont été des trahisons des acteurs politiques du pays.
« Le pouvoir divise, les politiques se déchirent et entrainent avec la collectivité nationale, quand la société civile perd son identité, sa raison d’être devient un instrument. Chaque pays est régit par des lois. Est-ce normal de les mettre de côté pour créer un consensus ? Oui si c’est pour faire la paix et le développement. Mais faire un consensus au-dessus des lois, et sans aboutir à la paix, c’est une trahison des deux acteurs :
Gouvernement et opposition. La Guinée et les guinéens ont besoin de paix, de concorde, d’unité et de développement. » Affirme Bakary Fofana
Dans la même déclaration l’ancien patron de la CENI soutien qu’une bonne élection n’est pas la démocratie, mais un indicateur de la qualité de la voie choisie pour atteindre.
« La CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) est un organe, une institution sensible dans nos pays en voie d’apprentissage de la démocratie. Faites attention. Une bonne élection n’est pas la démocratie, mais un indicateur de la qualité de la voie choisie pour atteindre. Il faut que les guinéens se respectent entre eux. Mr le président de la République, ni l’Opposition, ni les syndicats n’ont de bilan à présenter»
Ensuite il a lancé un appel aux leaders l’opposition guinéenne, pour lui c’est plus facile de construire un pays en voie de redressement que de le relever quand il est à terre.
« Seul le bon Dieu sait combien de temps durera ce pouvoir. Face à l’inconnu pratiquons la sagesse publique», a-t-il ajouté.
Maké Fofana