Dans l’exécution de l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution à la désobéissance civile, plusieurs activités administratives et commerciales ont été bouleversées ce lundi 13 janvier. Et pour instaurer l’ordre de l’Etat, des agents des forces de sécurité sont déployés sur le terrain. Le ministre en charge de la tutelle annonce des mesures rassurantes.
Le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Albert Damatang Camara était l’invité des animateurs de l’émission les grandes gueules. En marge de l’appel du FNDC invitant les populations guinéennes à la désobéissance civile, le ministre Damatang rassure la prestation dans les règles de l’art des hommes en uniforme dans le cadre du maintien de l’ordre public.
«Nous espérons que nous n’aurions pas besoin d’intervenir parce qu’il n’y aura pas de troubles majeurs que les gens resteront sereins », entame le ministre qui énumère déjà des difficultés rencontrées: «Nous avons des petits incidents localisés, des pneus brûlés par-ci par-là, des barricades, mais qui sont très vite dégagés pour permettre la libre circulation. À part de très rares endroits où il y a des petites manifestations et certains actes d’incivilité, de manière générale, la situation est moins grave qu’on aurait pu présager quand on analyse les messages qui étaient lancés avant».
Certes les manifestations de rues sont des droits reconnus par la législation guinéenne, surtout si celles-ci sont autorisées. Cependant, le souci que de telle manifestation puisse apporter est d’assurer la libre circulation des personnes et de leurs biens. D’où le déploiement des hommes des forces de l’ordre. Tout de même, le ministre Albert rassure le bon fonctionnement du maintien d’ordre.
«Nous sommes obligés de positionner nos hommes à des axes stratégiques, là où les gens ont besoin de circuler. Des consignes ont été données avec des rappels réguliers à l’utilisation des règles conventionnelles de maintien d’ordre, en espérant qu’à des endroits précis, ça ne sera pas plus que du maintien d’ordre, mais ça errements éviter qu’il y ait des atteintes aux biens et aux personnes. C’est extrêmement compliqué, mais je fais confiance aux agents déployés aujourd’hui pour accomplir de manière professionnelle leur mission et de faire de telle sorte qu’ils se sentent (citoyens) en sécurité», promet-il.
Au moment où nous mettions en ligne ces informations, certaines rues de la capitale et celles de l’intérieur ont connu des tensions à leur manière.
Mariam Kanté