Marche pacifique du FNDC, c’était la dernière ce lundi 06 janvier selon le Coordinateur national du FNDC. C’est à l’esplanade du stade du 28 septembre de Conakry, qu’Abdourahamane Sanoh a tenu cette déclaration avant de préciser que les prochaines manifestations se feront dans »l’esprit 14 octobre dernier ». Ce jour, les militants du FNDC, se sont emparés de plusieurs rues de Conakry dans une violence qui a coûté la vie à plus d’une dizaine de jeunes.
Accueillis en fanfare par leurs militants ce lundi soir à l’esplanade du stade du 28 septembre, les leaders du FNDC, ont tour à tour pris la parole pour exprimer leur détermination dans le combat contre le changement de la constitution. Prenant la parole à cette occasion, le Coordinateur national du front, a appelé les Guinéens à combattre le régime d’Alpha Condé qu’il qualifie de pouvoir « d’oppression ».
« Je voudrais dire à vous tous ici présents et à travers vous, à tout le peuple de Guinée qui est le vrai propriétaire du pouvoir public, que dès maintenant, nous sommes en droit de rentrer en résistance conformément à l’alinéa 04 de l’article 21 de la constitution Guinéenne, et de nous mettre à combattre sans état d’âme par les moyens légaux que la loi nous investit », a déclaré Abdourahamane Sanoh.
Pour le Coordinateur du FNDC, Alpha Condé est loin d’être le seul fautif. Il serait aidé dans sa démarche par les Présidents de certaines institutions républicaines qui doivent à leur tour « démissionner », en l’occurrence le Président de la cour constitutionnelle.
« Il est avec le Président de la Cour Constitutionnelle, qui s’est rendu complice de sa démarche, il doit démissionner. A combattre donc ce pouvoir d’oppression, nous devons le faire pour rendre hommage à nos morts qu’ils n’ont pas hésité d’assassiner. Mais aussi pour dire courage à nos frères et sœurs qui sont encore en prison comme Elie Kamano à Gueckédou », précise-t-il.
Dans le même discours, le Coordinateur national du FNDC, s’en est pris au Président de l’assemblée nationale.
« Monsieur Claude Kory Kondiano, dont le mandat est terminé depuis le 14 janvier 2019, doit démissionner. Ces trois personnalités doivent désormais être dans la ligne de mire de notre combat pour les libérer des bandits qui les prennent en otage », affirme le numéro du FNDC.
Maké FOFANA