Abdourahamane Sanoh, Coordinateur du Front National pour la Défense de la Constitution et ses camarades détenus, sont mis en liberté provisoire. La décision est tombée ce jeudi 28 novembre 2019, lors du procès en appel à la Cour d’Appel de Conakry. Ces responsables du FNDC, vont retourner devant le parquet le 05 décembre prochain pour la suite du procès.
Condamnés pour manœuvres, d’actes de natures à compromettre la sécurité publique et occasionner des troubles graves à l’ordre public, participation délictueuse à une manifestation, provocation directe, par les Tribunaux de Dixinn et de Mafanco, les leaders du FNDC, ont obtenu une liberté provisoire ce jeudi à Conakry. Le procès en appel qui les a offerts cette liberté conditionnelle, doit reprendre le 05 décembre prochain.
Aussitôt libéré, Abdourahamane Sanoh, Coordinateur National du FNDC, a déclaré : « Amoulanfé (ça ne va pas marcher en soussou), le combat continue ».
Les militants du Front, fortement mobilisés, ont entonné des chansons en hommage à cette libération provisoire de leurs leaders.
Au nom du Collectif des avocats de la défense, Maître Alsény Aissata Diallo, s’est dit heureux et ajoute que le droit a été prononcé.
« On a obtenu la liberté de l’ensemble de nos clients. Les membres du FNDC et nous, ne pouvons que manifester notre joie, parce que tout simplement c’est le droit qui a triomphé. Cette juridiction de censure qui a pour rappel, a assumé sa responsabilité et n’a fait que dire le droit. La date de l’audience est pour le 05 décembre », précise l’avocat.
Abdourahamane Sanoh, Alpha Soumah (Bill de Sam), Mamadou Bobo Bah, Sékou Koudouno, Ibrahima Diallo, Mamadou Sanoh, Baïlo Barry, Abdoulaye Oumou Sow, Élie Kamano, Ibrahima Keïta, Badra Koné, Abdoulaye Sylla et Abdoulaye Bangoura, tous du FNDC, rejoignent finalement leurs domiciles respectifs pour la retrouvaille de leurs familles avant d’être situé sur leur sort le 05 décembre prochain à la Cour d’Appel de Conakry.
Maké FOFANA