Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), se retire officiellement de la commission de recensement du personnel enseignant Guinéen. L’annonce a été faite ce samedi 23 novembre à l’occasion de son assemblée générale à son siège à Conakry. Dans sa déclaration, Aboubacar Soumah a remis en cause le rapport présenté par Dr. Bano Barry, qui selon lui, ne reflète en rien la réalité des choses.
Devant ses camarades enseignants syndicalistes, Aboubacar Soumah, affirme être déçu des coclusions du rapport présenté par Dr. Bano, sur le recensement des enseignants. Selon Aboucar Soumah, il y a une grande différence entre le rapport de Bano Barry et celui présenté par les émissaires de sa structure.
<< Vous savez, le 10 janvier passé nous avons signé un accord pour assainir le fichier des enseignants. Un an après, c’est le mercredi dernier que j’ai été convié par le président de la commission nationale pour remettre le rapport. Mais la statistique présentée est totalement différente de la nôtre. Il y a assez d’anomalies, par exemple à l’enseignement technique, aucun cas de décès n’a été signalé dans le lefichier général. Nombreux sont des enseignants qui perçoivent le salaire mais ils n’existent pas >>, déclare le Camarade Soumah.
Selon le SLECG, le nombre de dossiers validés, est de 1723, mais que cela a été augmenté à 2723.
<< Tout récemment, moi j’ai envoyé une délégation qui a relevé 14 décédés à Conakry. A Faranah il y a 49 détachements. Il y a des gens qui ont 100 matricules et qui continuent à faire sortir de l’argent >>, informe le Syndicaliste.
Pour ces faits, le secrétaire général du SLECG se dit déterminé à aller jusque bout pour satisfaire les revendications de sa structure. Il s’agit notamment de l’intégration des enseignants contractuels et le paiement de 8 millions comme salaire de base pour les enseignants.
Mamady Kansan DOUMBOUYA