Au cours de la manifestation organisée par le FNDC ce jeudi 14 novembre 2019, un bus a été calciné et plusieurs autres endommagés dont celui de Sidya Touré, président de l’UFR. La jeunesse de la CEDEAO qui dit avoir déployé des observateurs sur le terrain à l’occasion de cette manifestation, a au terme de la journée, dressé un rapport décrivant l’atmosphère qui a caractérisé la marche.
Selon Abou Mainouna Diallo, l’un des observateurs que la manifestation de ce jeudi était toute autre.
« Ce n’est pas comme d’habitude, depuis le matin à Gbessia rond-point, un policier à moto en partance de son service a été provoqué par les jeunes manifestants sur excité. D’abord ils l’ont arrêté en l’insultant, heureusement que ce dernier était conscient, il n’a pas cédé à la provocation. Parmi ces jeunes les uns sont venus sensibiliser les autres, le policier a été extirpé dans leurs mains, il est parti », a-t-il indiqué.
Certes, cette marche de FNDC a été autorisée par les autorisés mais une petite modification a été apportée sur l’itinéraire proposée par les protestants contre tout changement de la constitution. Cette décision de changement du trajectoire de la dernière, n’a donc pas plu aux manifestants qui ont tenté à tout prix de marcher sur l’autoroute Fidel Castro jusqu’au palais du peuple. Ce qui a donc provoqué les échauffourées entre manifestants et les forces de l’ordre.
« Les manifestants ont donc commencé à insulter les policiers suivi de jets de pierre. C’est ainsi que les policiers ont répliqué avec les gaz lacrymogènes. Il y’a eu débandade un peu partout. Les manifestants en colère ont brûlé un bus et endommagé plusieurs véhicules des citoyens », informe l’observateur de la Jeunesse CEDEAO de Guinée.
Au regard de cette triste violence qui a caractérisé la marche de ce jeudi, Abou Mainouna, invite les camps opposés à prendre des mesures afin d’éviter le pire.
« J’invite les organisateurs à prendre toutes les mesures pour éviter une telle dérive. Aux forces de l’ordre de jouir pleinement leur rôle, je veux parler du caractère républicain », recommande l’observateur.
Mamadi Kansa DOUMBOUYA