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28 septembre 1958 : Soixante-un ans après le "NON" au référendum, que peut-on retenir ?

@Colombo by @Colombo
septembre 28, 2019
in Actualités
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La Guinée, 61 ans après le référendum du 28 septembre qui a aboutie à la proclamation de l’indépendance le 02 octobre de la même année, le peuple ressasse son passé glorieux. Une fierté qui a été mise à rude épreuve au fil du temps. 61 ans après, que faut-il retenir ? Quelles sont les périodes qui ont marqué l’histoire de cette ancienne colonie qui a dit « NON » à la France ?
Même si on en parle peu, le 25 août 1958, est sans nul doute la date historique très marquante de la vie politique de la Guinée. Chemin faisant, les Guinéens ont décidé de prendre leur destin en main. Et le projet 8 septembres, ils ont voté « NON » à l’impérialisme français pour accéder à l’indépendance le 02 octobre 1958. Quelques années après, la politique de Sékou Touré n’a pas été sans conséquences. Tayiré Diallo, ancien journaliste, se rappelle d’une phrase du général De Gaulle.
« D’une part, le général De Gaulle a dit, nous avons parlé d’indépendance. Je dis ici plus haut qu’ailleurs, que l’indépendance est à la disposition de la Guinée. Elle peut la prendre le 28 septembre en disant non à la proposition qui lui est faite. Dans ce cas, je garantis que la métropole n’y fera pas obstacle mais, elle en tirera les conséquences. Mais votre pays pourra comme il voudra, suivra la route qu’il voudra », se rappelle-t-il.
La volonté de Sékou Touré de voir la Guinée se libérer du joug colonial, se résumait en trois expressions : NON à la communauté française proposée à l’époque par le Général De Gaulle, non à l’esclavage, oui à la coopération avec les français. Ces propos il les avaient martelé toujours quand l’occasion se présentait.
« Avec la France , nous n’avons jamais eu de rupture réelle. Il y a eu l’incompréhension. Il y a eu des animosités entre quelques groupes et nous. Mais quand au peuple français, le peuple français que nous connaissons que nous admirons, il n’y a pas eu de rupture et il ne peut y avoir de rupture. Pourquoi ? Notre fusion totale est faite dans la communauté des idéaux choisis », disait jadis l’ancien Président de la République Ahmed Sékou Touré.
La Guinée jeune Etat qui venait à peine d’accéder à son indépendance, faisait face à des agressions, à des complots, des mercenariats, tout cela pour déstabiliser un peuple. Un peuple laissé à son sort, à son histoire car, le colon français avait tout emporté suite à la volte face du camarade Ahmed Sékou Touré qui a préféré la liberté dans la pauvreté qu’à la richesse dans l’esclavage. La France s’oppose à toute idée de progrès de la nation guinéenne. Sékou Touré isolé, abandonné alors, il va tenter de se tourner vers les pays de l’Est et entamer tout azimut un ballai diplomatique vers les Etats Unis.
« On a eu une expérience extraordinaire avec Sékou Touré. Le pays était géré démocratiquement du sommet à la base. Il y avait des réunions dans tous les quartiers tous les vendredis et ça montait comme jusqu’au bureau politique. Chaque citoyen recevait son riz, son huile, son savon et son vêtement », se souvient Tayiré.
L’histoire retiendra durant ces 60 ans de la vie politique de la guinée, un régime libéral prôné par Lansana Conté. Il a ouvert la voie au multipartisme. A la suite de son décès en décembre 2008, son pays se retrouve encore dans les mains des militaires. La recette donne des violences politiques et son peuple renoue avec ses réminiscences longtemps vécus et a eu du mal à s’en débarrasser. Au soir d’une transition, un Président démocratiquement élu, redonne de l’espoir mais sous peu son régime est tiraillé par des manifestations politiques violemment réprimées. Alpha Condé avait pourtant promis de favoriser la réconciliation. Peut être incompris par ses adversaires politiques. D’une tension politique à une autre, la Guinée malgré tout, a su pendant 61 ans se relever. La fierté à la suite du référendum gaulliste, anime toujours le Guinéen. Et ses fils devant l’impossible ont essayé de s’unir.
 
 
 
Djibril BAH

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