Le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH), a été reçu jeudi à la primature par le premier ministre dans la poursuite des consultations nationales. Au sortir de l’audience, Alya Diaby, a au nom de son institution exprimé être favorable à une nouvelle constitution. Mais le président de l’INIDH, affirme que celle si doit être la volonté du peule à travers l’organisation d’un référendum.
Sur la tenue des élections législatives conformément au calendrier de la CENI, le président de l’INIDH, estime que donner la parole au peuple est la solution pour départager les acteurs sur cette question.
« L’Institution Nationale Indépendante des Droits de Humains (INIDH) est la voix des sans voix. Nous sommes venus porter la voix des sans voix et dire qu’il n’y a pas de représentants en présence de représentés. Même si on consulte les corps intermédiaires, il faudrait donner la parole au peuple de Guinée pour qu’on nous départage », affirme Alya Diaby.
Et de préciser :
« Pour la mise en place d’une nouvelle Constitution, le dernier mot revient aux citoyens parce que la consultation, c’est à deux niveaux. La consultation des corps intermédiaires et celle du peuple. C’est le peuple qui doit prononcer le dernier mot sur la question de la constitution ».
Pour défendre sa position aux yeux de l’opinion, Alya Diaby déclare clairement qu’une constitution qui doit s’adapter aux réalités du peuple, n’est pas une œuvre immortelle.
« De mon point de vue, la constitution peut être changée, modifiée. On peut adopter une nouvelle constitution, mais cela dépend d’un seul corps (le peuple). L’essentiel, c’est que l’opinion du peuple soit prise en compte », insiste le président de l’INIDH.
Maké FOFANA