Le bureau exécutif de l’union syndicale des travailleurs de Guinée USTG, version Abdoulaye Sow, a fait une menace de grève ce vendredi 13 septembre à Conakry. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue à son siège à Kaloum. La rencontre a été dirigée par Aboubacar Soumah, deuxième responsable de la structure. Elle fait suite à l’attaque qui a visé la semaine leur siège à Mamou.
C’est une déclaration de colère contre les violences orchestrées contre leur bureau de Mamou. Le bureau d’Abdoulaye Sow, condamne avec la dernière énergie l’attaque dont ils estiment avoir été victime. Il accuse les autorités de la ville, d’être les principaux auteurs de ces affrontements. C’est pourquoi le bureau de l’USTG, menace d’aller en grève si rien n’est fait d’ici à lundi prochain pour les établir dans leur droit.
« Le bureau exécutif national de l’USTG, informe l’opinion nationale et internationale, de l’attaque à son siège de Mamou sis à la gare routière de la conserverie, par un groupe de bandits appuyés par les autorités préfectorales, notamment le préfet, le secrétaire général de l’administration et le commandant Traoré de la CMIS. Le tout sous l’encadrement d’une importante troupe d’agents de la gendarmerie et de la police », a expliqué Aboubacar Soumah, Secrétaire Général Adjoint de l’USTG.
Dans la même déclaration, Aboubcar Soumah invite toutes les structures syndicales affiliées à leur organisation, de se tenir prêtes pour un éventuel mot d’ordre de grève.
« Au cours de cette agression, le siège de l’USTG a été vandalisé, les responsables syndicaux bastonnés, arrêtés et conduits dans les locaux de la gendarmerie pour audition. Nos camarades sont en train de croupir dans la prison civile de Mamou. Le bureau exécutif, exige la libération immédiate de leurs camarades syndicalistes et la restitution de son siège. Faute de quoi, le bureau exécutif de l’USTG, se réserve le droit d’user des moyens légaux à sa disposition pour faire respecter tous ses droits ».
Et de préciser :
« Nous responsables de l’USTG, le lundi, nous lancerons un appel à toutes les structures affiliées à notre centrale, de déclencher une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national si tous nos responsables syndicaux arrêtés, ne sont pas libérés », lance le Général Soumah.
L’union syndicale des travailleurs de Guinée USTG, n’entend pas fléchir. La menace de grève reste cette autre actualité pour faire respecter leurs droits syndicaux. (Copie de la déclaration)
Maké FOFANA