C’est officiel ! Ls Journaliste Thierno Souleymane, vient de bénéficier d’un allègement de sa peine. Décidément, peut-on dire que le sit-in organisé hier lundi devant le siège de la HAC, par les hommes de médias, n’a juste pas été un feu de paille. Le jaillissement des flammes de leur victoire n’a pas tardé. Ce matin nous apprends le Syndicat de la Presse Privée, une importante décision des juges vient de tomber en faveur du PDG du Lynx-lance.
Désormais, il ne va plus se présenter trois fois dans la semaine à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ). Un contrôle qui exigeait de lui, un émargement obligatoire tous les lundis, mercredis et les vendredis. Thierno Souleymane, ne devrait pas aussi quitter Conakry, comme mentionné dans la décision des autorités. C’est du moins ce qu’on peut retenir de l’évolution du dossier.
Joint pour la circonstance, Sidi Diallo n’a pas manqué de manifester sa joie. Pour lui, cette levée du contrôle judiciaire est un score qui est à l’actif des hommes de médias.
« Ils devraient se pointer trois fois dans la semaine à la justice pour un contrôle judiciaire. Dieu merci ! Ce qui a été levé. Mais cela ne veut pas dire que c’est fini. Pour le moment, la bonne nouvelle est qu’ils ne doivent plus se faire enregistrer à la DPJ et signer », nous a confirmé ce syndicat au téléphone qui félicite la mobilisation effectuée par ses pairs pour le respect de la loi qui régule les médias.
La levée de ce contrôle judiciaire, n’annonce non seulement la levée définitive des sanctions qu’encourent les journalistes de Lynx-lance. Elle ne marque non plus l’épilogue de la bataille qui oppose actuellement les hommes de plume aux autorités, notamment sur le respect et l’application de la loi L002, qui porte sur la liberté de la presse en Guinée, a fait savoir notre interlocuteur.
Il faudra rappeler que, Abou Bakr, quant à lui, reste toujours sous contrôle judiciaire. Pourtant, les hommes sont poursuivis pour le même fait : « complicité de production et de diffusion de données de nature à troubler la sécurité publique, porter atteinte à l’honneur et à la dignité.’’
Mariam KANTE