La grande fête musulmane l’Aid El Kebir, appelée Tabaski ou la fête des moutons, aura lieu ce dimanche 11 août sur toute l’étendue du territoire national à l’instar des autres pays. À cette occasion, le ministère de la sécurité annonce un dispositif sécuritaire pour permettre le déroulement normal de la fête. C’est la police qui assurera cette mission afin de permettre aux citoyens de circuler librement. C’est du moins ce qu’affirmé le Directeur de la communication du ministère de la sécurité et de la protection civile, commandant Mory Kaba, dans une déclaration publique.
<< La fête de tabaski, constitue traditionnellement pour la communauté musulmane, un moment de retrouvailles, de prières et de réjouissances dans les familles ou ailleurs. Ces déplacements intenses urbains et interurbains, entraînent l’encombrement des voies publiques, des embouteillages, des accidents de circulations, l’insécurité et ses corollaires.
A cet effet, la direction générale de la police nationale, a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la libre circulation des personnes et des biens sur les axes routiers urbains et interurbains, mais aussi et surtout, la sécurité des lieux de prières et de grandes cérémonies de réjouissance.
Pour mener à bien ces missions, un dispositif opérationnel de sécurisation avant, pendant et après la fête sur toute l’étendue du territoire national, a été conçu par la direction générale de la police.
La direction générale de la police nationale, demande également aux citoyens, le respect des consignes de sécurité et le respect du droit d’autrui qui est le garant de la liberté fondamentale ; de veiller sur les enfants qui constituent l’avenir de notre nation.
Elle compte enfin sur le respect du civisme des uns et des autres pour une fête apaisée >>, a communiqué Mory Kaba, au cours d’un point de presse.
Il reste à savoir si cette consigne sera respectée par les usagers de la route, pour éviter d’éventuels cas d’accidents qui marque souvent les grandes fêtes de jouissance à Conakry et à l’intérieur du pays.
Mariam KANTÉ