La compétition de tir à L’Arc le « Grand Prix d’Abidjan », qui est à sa 6ème édition, démarre ce lundi 05 août 2019 dans la capitale ivoirienne. La archers guinéens, qui ont effectués leur 2ème séance d’entraînement ce dimanche matin après celle de samedi soir, sont confrontés à un grand souci. Celui du retard de leur matériel, notamment les flèches.
Les flèches commandées par la Fédération guinéenne, tardent à être dans les mains des athlètes, alors que quelques heures seulement nous séparent du coup d’envoi des compétitions. Parmi les six (06) athlètes qui disputeront les différentes compétitions, un seul dispose de ses outils au complet. Il s’agit de Fatoumata Sylla, qui a reçu ses flèches samedi 03 août. Un don de la Word Archery.
Pour les 5 autres, la situation est plus que désastreuse. Hawa Somparé et Madane Koulibaly, dispose chacun, que d’une flèche sur les 12 qu’ils doivent normalement utiliser lors des compétitions.
Le champion d’Afrique 2014 (50M), Seydouba Bangoura et Mohamed Diao, ( champion de Guinée 50 M lors de la 6ème édition du championnat guinéen), disposent à eux deux flèches. Hawa Fofana quand à elle, utilise pour le moment trois lors de ses séances d’entraînements.
Depuis le 25 juillet dernier, la fédération guinéenne de Tir à L’Arc, a lancée une commande depuis la France, mais les athlètes ne sont encore pas entrés en possession de ce matériel, bien que nous apprenons l’arrivée du possesseur des flèches à Abidjan.
C’est en tout 72 flèches qui sont impatiemment attendus par les guinéens qui risquent un retard dans la familiarisation avec les outils, avant d’entrer en lice.
Selon des informations qui ont été fournies par le Directeur Technique National de Tir à L’Arc guinéen, les flèches commandées coûtent chacune 13€ soit 150.000 gnf.
Ce qui fait un coût total de 1.800.000 gnf.
ASD