La question de la qualité de l’éducation Guinéenne, était au coeur de l’assemblée générale hebdomadaire du parti de Dr. Ousmane Kaba ce samedi à Conakry. La rencontre a été présidée par le Coordinateur Mohamed Kaba. Dans son adresse aux militants, le Coordinateur du PADES, a déploré le taux d’échecs élevé dans les examens nationaux pendant ces quatre dernières années. Le parti invite l’Etat à tourner dos aux activités de propagandes pour investir dans l’éducation de la jeunesse.
Le taux d’échecs répétitifs dans les examens nationaux, est devenu une situation assez préoccupante et même catastrophique pour le << Parti des Démocrates pour l’Espoir >>. Son Coordinateur a exprimé leur inquiétude ce samedi 28 juillet 2019 à Conakry.
<< C’est la quatrième fois depuis que le pouvoir est en place, que les résultats des examens sont en dessous de 50%. Le taux d’admission de l’examen d’entrée en 7ème année est de 44,46%. Ça encore, lorsque vous regardez de façon beaucoup plus approfondie, il y a des anomalies dans ces chiffres. Donc, ça veut dire que c’est un travail qui a été précipité mais qui ne reflète pas la réalité >>, déplore Mohamed Kaba.
Ce responsable du PADES, rejette la responsabilité de la situation au gouvernement. Selon lui, l’Etat accorde beaucoup plus d’importance aux propagandes que d’investir dans l’éducation des enfants.
<< L’ensemble du système éducatif, je veux dire le cycle primaire, secondaire et universitaire, ne bénéficie que de 13% bénéficie national. À l’intérieur du pays, des enfants marchent 5km, 6km voir plus, pour aller à l’école parce qu’il n’y a pas de salle de classe dans leur village, voilà là où il faut mettre de l’argent. Mais on prend cet argent pour le distribuer partout aujourd’hui et c’est extrêmement grave >>, s’indigne le Coordinateur du PADES.
Au vu de la gravité de la situation, le Coordinateur du PADES, invite la population à se lever et demander des comptes à l’Etat car, selon lui, l’argent du contribuable doit aller dans l’éducation des enfants et dans la santé de la population.
A préciser que c’est le même samedi de cette assemblée, que l’ancien président de la cour constitutionnelle, Kèlèfa Sall, à rendu l’âme. Les responsables du PADES, ont fait observer une minute de silence en sa mémoire.
Mariame DIALLO