Les révélations et accusations autour de la gestion du football guinéen, fusent actuellement de partout après la défaite du Syli contre le Nigeria à la CAN Egypte 2019. Pour l’analyste sportif, Amadou Diouldé Diallo, le président de la FEGUIFOOT, est le véritable obstacle dans la gestion du football Guinéen. Il dénonce ‘’une corruption généralisée’’ dans le secteur et fustige le laxisme du ministère des sports. Le consultant, réclame le départ d’Antonio Souaré à la tête de la Fédération.
Ce qui se dit tout bas, c’est ce qu’Amadou Diouldé Diallo, décide de dire tout haut. Une corruption sans précédent, caractérise la gestion actuelle du football guinéen révèle l’analyste sportif. Les deux premiers responsables de la Fédération Guinéenne de Football, sont indexés par notre interlocuteur.
<< Il y a une corruption généralisée dans le football guinéen et le syli national ne fait pas exception. Il y a deux personnes derrière cette corruption généralisée. C’est Antonio Souaré et Amadou Diaby. Je suis prêt à m’assoir avec eux cartes sur tables, pour discuter et je peux les confondre >>, affirme Amadou Diouldé Diallo.
Si la Féguifoot persiste dans ses agissements, c’est parce que le département en charge des sports ne joue pas son rôle, indique le consultant.
<< Malheureusement, le ministère des sports qui donne son pouvoir délégateur, même si ça ne marche pas au niveau de la Fédération, ni le ministre, ni un autre cadre du département ne se lève pour savoir qui a fait quoi >>, poursuit Amadou Diouldé.
Le vote de la Guinée contre le Maroc pour l’organisation du mondial 2026, la fraude sur l’âge de deux cadets guinéens lors de la dernière CAN U17, la sanction pour corruption de l’arbitre Baba Lano, la sélection fantaisiste des joueurs du Syli National A, jusqu’à l’influence des matches du championnat en faveur du Horoya, rien n’échappe à Amadou Diouldé Diallo. Il propose alors le retrait des mécènes dans la gestion des instances en charge du football, au profit des techniciens.
<< Il faut faire partir Antonio Souaré de la présidence de la fédération guinéenne de football et qu’aucun autre nanti ne prenne la fédération. Qu’ils restent au niveau des clubs et qu’on trouve des techniciens pour la FGF >>, propose le journaliste sportif.
L’avenir du football guinéen inquiète et la CAN 2019 risque de partir avec certains membres du système. Déjà, PAUL PUT, sélectionneur du syli, semble être sur un fauteuil éjectable. Il réclame aussi le départ d’Antonio Souaré à la tête de la FEGUIFOOT.
ASD