Immigration clandestine. Le phénomène galope encore en Guinée malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires comme l’OIM. Récemment, un groupe de jeunes a été intercepté à la frontière entre la Guinée et le Sénégal, en partance pour l’occident. Qu’est ce qui explique ce flux migratoire des jeunes Guinéens ? Notre rédaction, a rencontré le point focal du ministère de la jeunesse auprès de l’OIM pour en parler.
Ils sont nombreux des jeunes Guinéens, tentés par le désir d’aller en Occident souvent au péril de leur vie. A ce jour, ils sont des milliers à avoir réussi ce rêve de résider en Europe ou ailleurs, même si beaucoup souffrent encore pour des problèmes de papiers dans leurs pays d’accueils. Pendant ce temps, plusieurs autres migrants sont portés disparus dans la méditerranée.
<< C’est une situation alarmante, c’est très déplorable. Il fut un temps, la Guinée occupait la deuxième place du taut très fort demigrants à l’extérieur >>, déplore Pépé Zoumanigui, point focal du ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes, auprès de l’OIM.
Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ce phénomène migratoire des jeunes Guinéens. Selon Pépé Zoumanigui, les propos recueillis auprès des migrants et des potentiels désireux, révèlent ceci.
<< La plus grande raison, c’est le chômage, le manque d’emploi des jeunes, en plus, il y a l’ambition démesurée et aussi les raisons familiales >>, explique monsieur Zoumanigui.
Aussi, les décors des photos publiées sur les réseaux sociaux par des jeunes migrants, attirent plusieurs jeunes à tenter le chemin. Bien que la migration en soit, n’est pas mauvaise quand elle est faite de façon légale. Mais de l’autre manière, les conséquences sont multiples.
<< Le pays perd en bravalide, il y a la fuite des cerveaux par ce qu’il y a des étudiants diplômés qui ont des compétences qui vont dans ces pays parce qu’ils n’ont pas eu d’opportunités d’emploi soit pour des raisons politiques ou relationnelles. Il y a le surpeuplement dans le pays d’accueil, mais aussi les pertes en vies humaines >>, rappelle Pépé Zoumanigui.
Pour freiner la pratique, plusieurs démarches et actions ont été entreprises. Malgré, Pépé Zoumanigui, conseille au gouvernement et à ses partenaires, de les renforcer, également accroitre la sensibilisation, faciliter les conditions de migration régulière et aussi créer plus de conditions favorables pour l’employabilité des jeunes.
Mamoudou Babila KEITA