Les violences qui ont lieu vendredi dernier à Labé, ont engendré un mort et des blessés. Une situation qui a irrité la colère des structures estudiantines qui ont appelé leurs pairs au boycott le lundi 03 juin et ce, pour que « justice soit rendue ». Pour trouver un dénouement à cette tension, les autorités éducatives, ont convoqué les représentants des étudiants. Cette rencontre suscite une lueur d’espoir chez la partie plaignante.
Au lendemain de cet affrontement, les étudiants guinéens ont boudé leurs campus. Et pour trouver une issue favorable à cette crise, les autorités éducatives ont entamé des actions qui ont conduit à l’arrestation de certains responsables et à la suspension du chef de département incriminé. Et pour mieux cerner le dossier, les structures estudiantines ont été convoquées ce mercredi 5 juin par les responsables du département de tutelle.
Dans son allocution, le secrétaire général du ministère promet que cet acte ne sera pas impuni. Puis, il affirme que les démarches vont bon train et rassure qu’une enquête est ouverte et sera continuelle.
L’exécution d’une autopsie pour connaître les maux qui ont entraîné cette perte en vie humaine, est en cours. La composition d’une délégation composée d’un représentant des étudiants pour une étude sur le terrain, sont entre autres les points phares de cet entretien.
Du côté des représentants des étudiants, cette nouvelle est prémisse d’une avancée qui suscite un espoir. Seulement, ils souhaitent saisir le tribunal militaire pour une accélération dans la procédure judiciaire. Ils ont encore souligné la prise en charge des personnes blessées et victimes de pillage.
D’autres sujets liés à la vie estudiantine, ont été évoqués notamment, le cas de la mise en place du conseil d’étudiants.
Au sortir de cet entretien, l’espoir est reluisant chez les étudiants qui comptent même organiser un symposium dans les jours à venir à l’université de Labé, histoire de rendre les derniers hommages à leur camarade.
Mariam KANTE