La Guinée vient d’être épinglée par un rapport sur l’état de la population mondiale de l’UNFPA. Ce document intitulé ‘’une tâche inachevée : La poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous’’, met l’accent sur les engagements n’ont encore satisfaits par des pays à travers le monde. Aux regard des chiffres donnés par l’UNFPA, le respect des droits des femmes en Guinée, est loin de devenir une réalité. L’organisation attire l’attention de tous les acteurs travaillant pour le développement des populations à la base.
Selon ce rapport, en Guinée 68% des femmes affirment faire face à un manque d’accès aux soins de santé dont 53% dans les zones urbaines et 77% en milieu rural. Aussi, 84% des femmes ayant accouché dans une structure de santé sont du milieu urbain contre 40% du milieu rural. Quant à la mortalité maternelle, elle a connu une chute qui passe de 714 en 2012 à 550 pour 100 000 naissances.
S’agissant de l’égalité des sexes, le rapport souligne que des défis restent à relever. Le document indique également que les femmes guinéennes sont faiblement scolarisées.
En outre, des chiffres de 2018 soutiennent que 61% d’entre-elles n’ont aucune instruction contre 44% pour les hommes. Le taux net de scolarisation au secondaire est de 32% pour les garçons et 25% pour les filles, soit un indice de parité entre les genres de 0,7%.
Plus loin, il est noté que 46% des femmes se sont mariées avant l’âge de 18 ans contre 4% chez les hommes.
Après ce constat, les Nations Unies promettent de se mettre aux côtés de la Guinée, pour la réalisation des buts et l’atteinte des objectifs du programme d’action de la Conférence internationale de lpopulationa et du développement, tenue au Caire en 1994.
Ce programme accorde la priorité à la protection de la santé, aux droits des femmes et des jeunes et au développement de leur capital humain pour la capture du dividende démographique.
Mamoudou Babila KEITA