Depuis le décès de Jean Marie Doré, son parti Union pour Progrès de la Guinée (UPG), souffre d’une guerre de succession. Dans une grande contestation, l’huissier de justice Maître Alfred Mathos, a été porté à la tête du parti. Sans arrivé au terme de son mandat, une autre voix discordante se lève au sein de la formation pour élire un autre président. Ce qui marque le debut d’un bicéphalisme sans précédent.
Dans cette guerre de leadership, les deux camps opposés se livrent à une bataille sans merci. Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, sollicité pour arbitrage, tranche en faveur du nouveau président Jacques Gbonimy. Le camp de maître Alfred Mathos, qualifie cette décision administrative, de non événement.
A la suite d’une sortie médiatique de Jacques Gbonimy pour réclamer la présidence de l UPG, le camp adverse na pas tardé de réagir.
Selon Alfred Mathos, le ministère de l’administration n’a pas pour vocation de valider ou invalider les activités des partis politiques.
<< Selon la charte des partis politiques, le ministère agrée les partis politiques et il veille sur les lois, règlements et le fonctionnement des partis politiques. Ils n’ont eu qu’un accusé de réception, ils ont fait un congrès illégal le 2 ou 3 mai, où le quorum des membres du BNP, des délégués, n’était atteint, Comparativement au mien, j’ai eu 116 sur 124 et la majeure partie était présent à ce congrès >>, se défend Maître Alfred.
Selon lui, après le congrès qui lui a porté à la tête de l’UPG, plusieurs démarches ont été menées pour permettre le bon fonctionnement du parti.
<< Nous avons cherché à faire un conciliabule au niveau de la famille Doré et la coordination forestière. Une feuille de route a été établie, il fallait aussi faire les états généraux, après les échéances communales, on devrait tirer les leçons pour voir, ce qui n’a pas marché. On s’est rendu compte que le parti devrait redorer le blason en fin juin en organisant un congrès, mais ils ont violé cet accord que nous avons élaboré >>, ajoute Maître Alfred.
Jusqu’à preuve du contraire, maître Alfred Mathos, signe et persiste que le congrès qui a élu son adversaire Jacques Gbonimy, n’a aucun fondement congrès légal.
<< Moi je suis élu pour 4ans avec les membres du bureau que je préside c’est claire >>, a-t-il conclut.
Mamady Kansan DOUMBOUYA