Le débat autour de la reforme de la Constitution, au coeur de l’actualité politique. Les prises de positions des différents acteurs, se renforcent tous les jours par la création de mouvements de soutien et d’opposition. Ce vendredi 24 mai, une autre plateforme qui se fait appeler Alliance pour l’Alternance en 2020, s’est présenté à la presse et donné sa position sur le sujet. Ceci n’est autre que de défendre la Constitution actuelle contre toute tentative de tripatouillage.
Avec pour slogan »Ne touche pas à ma constitution », cette plateforme a, à travers une conférence de presse tenue à la maison de la presse, exprimé son attachement à une alternance politique en 2020. Pour ce fait, ils s’opposent catégoriquement à tout projet de nouvelle constitution.
<< L’alliance pour l’alternance, est créée en novembre 2018. L’objectif de cette plateforme, est d’amener à la Guinée, un premier ancien président, ce qu’on n’a jamais obtenu dans notre pays >>, affirme Samuel Kourouma, Coordinateur du mouvement.
Ce groupe de jeunes venus de différents partis politiques et de la société civile, affiche sa volonté de travailler à la construction d’une nouvelle dynamique politique, avec un projet qui vise le changement de mentalité des dirigeants guinéens, à mourir au pouvoir. Ils ont aussi signé leur adhésion au FNDC.
<< Au niveau du FNDC, nous ne débattons pas qu’est ce qu’on peut faire concernant la nouvelle constitution. C’est une chose qui n’est pas prévue par les lois qui ne figure nulle part. Quant des individus veulent en débattre la dessus, il faut douter de leur moralité >>, déclare Sekou Koudouno, membre du FNDC.
À travers cette sortie médiatique, l’alliance pour l’alternance en 2020, refuse toute idée de référendum et de troisième mandat. Elle dit compter sur des causeries éducatives en faveur de la jeunesse et mener des campagnes de porte-à-porte, pour le changement de mentalité des guinéens, précise Samuel Kourouma.
Maké FOFANA