La haute autorité de la communication (HAC), vient de se doter des équipements sophistiqués pour faciliter la régulation efficace de la presse, conformément aux textes qui régissent son fonctionnement en république de Guinée. Ce travail se fera grâce au concours du gouvernement guinéen, des partenaires techniques et financiers.
Dans sa mission de veiller à la conformité des contenus aux lois de réglementation, aux cahiers de charges, à la charte déontologique, pour la préservation des dérives susceptibles d’avoir des conséquences sur la stabilité du pays, la HAC, enseigne le fondement de sa mission.
« Si la liberté de la presse est un acquis, son exercice doit se faire dans un cadre qui permette d’informer de manière juste et transparente, le public, d’assurer l’expression des différents courants de pensées, de promotion de la paix, de la démocratie et de l’Etat de droit » affirme Martine Condé présidente de la HAC.
Au delà des points focaux de l’institution dans les régions administratives du pays, la HAC, compte désormais se passer des défis dans la régulation des médias. Face au développement de la technologie numérique, avec la naissance des médias traditionnels, les médias en ligne, des informations sur les réseaux sociaux, souvent qualifiées de fauche, le centre monitoring innovant SYSMAPY, promet de corriger les dérapages.
« Le système de monitoring audiovisuel par internet, nous permet de suivre en temps réel les radios et télévisions. D’enregistrer les contenus diffusés et les conserver » fait savoir Martine Condé.
Mamady Keïta, commissaire représentant du ministère des postes et télécommunications et de l’économie numérique auprès de la HAC, est le concepteur du système.
« Au jour d’aujourd’hui, nous couvrons les 7 régions administratives plus la zone spéciale de Conakry. Le tout, nous totalisons 63 radios qui émettent 24h/24h, et les informations sont numérisées, stockées par année, par jours, et par seconde » précise le commissaire.
Cette technologie existe depuis 2017. Pour cette année, une nouvelle bataille est ouverte contre les médias qui s’identifieront contrairement à l’objectif d’informer et de contribuer à la préservation de la paix.
Maké FOFANA