Le Secrétaire Général de l’USTG Conakry, a dressé ce vendredi, le bilan des affrontements, qui ont éclaté à la célébration de la fête du travail au Palais du peuple de Conakry. Selon Abdoulaye Sow, 25 de ses camarades ont été blessés, dont le général Aboubacar Soumah du SLECG.
Ces chiffres, ont été donnés au cours d’un point de presse qu’il a tenu au siège de sa structure à Conakry. En dépit de ce nombre de blessés, Abdoulaye Sow, crie au scandale et parle aussi de perte d’objets de valeur.
« Nous avons commencé les préparatifs avec le ministère en charge du travail, qui nous a même demandé de faire des propositions. Il était convenu que tout le monde fête au palais du peuple parce qu’il n’y a pas de raison que les uns fêtent au palais et que les autres ne le fêtent pas. Le Palais du peuple est un bien public. Ils disent qu’ils ont écrit à l’administrateur du palais pour organiser cette fête, c’est une invention. Le palais du peuple appartient à tous les travailleurs de Guinée », explique Abdoulaye Sow.
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les membres de l’USTG de Conakry, ont livré le contenu du discours qu’ils devraient lire à l’occasion du 1er mai. Abdoulaye Sow n’a pas aussi caché sa déception, face aux dérapages enregistrés au cours de cette célébration. Déjà, il affirme avoir engagé des procédures judiciaires contre ceux qui les ont attaqués.
« Naturellement, il y a des mains noires derrière ces attaques parce que, ce que je n’ai pas compris, nous avons fait des préparatifs avec le ministre en charge du travail, qui est venu au palais du peuple avec son inspecteur général du travail. Voyant toute la barbarie qui se faisait au palais du peuple, il est resté. Il a fait un discours, ça en dit long. Et c’est en déphasage complet avec le contenu de son discours, en disant qu’il ne s’immisce pas dans les affaires syndicales, alors qu’il était là à ses yeux, à sa barbe, des violences fortes contre nous au palais du peuple », s’indigne Abdoulaye Sow contre le ministre Lansana Komara.
La fête du travail, une journée qui aurait été l’occasion pour les syndicalistes, de défendre le travail et les travailleurs en Guinée, n’a connu que des violences entre des factions syndicales.
Maké FOFANA