Le mouvement social guinéen à l’instar de leurs confrères du monde, a célébré ce mercredi 01 mai 2019, la fête internationale du travail. C’est le palais du peuple qui a servi de cadre à cette célébration où les travailleurs des secteurs publics et privés, se sont fortement mobilisés. Le secrétaire général de la CNTG a mis l’occasion à profit pour inviter le gouvernement à respecter le contenu des accords tripartites signés entre toutes les parties prenantes au dialogue social.
Malgré les jets de pierres et les incidents survenus entre structures syndicales rivales, le mouvement social guinéen a célébré la fête internationale du travail ce 1er mai à Conakry. Pour cette célébration, l’inter-centrale CNTG-USTG, a placé la fête de cette année sous le signe du dialogue social constructif, facteur de paix et du développement durable. L’occasion a été surtout mise à profit par le secrétaire général de la CNTG pour revenir sur la nécessité de mettre en place une structure de dialogue social tel le conseil national, pour résoudre toutes les crises sociales en Guinée.
L’inter-centrale qui regrette la non application des accords tripartites signés entre le mouvement social, le patronat et l’Etat, a de nouveau présenté un cahier de charge. 22 points sont inscrits dans ce document au nombre desquels, l’autonomisation effective des institutions de protection sociale et le respect de la réglementation du travail.
01 mai 2019, c’est le 133e anniversaire de la commémoration de cette fête internationale du travail. Partenaire de premier plan du mouvement social, le patronat s’est réjoui de la qualité des rapports qui existent entre employés et employeurs.
En vue d’offrir des meilleures conditions de travail aux employés, l’Etat a créé deux structures de sécurité sociale. Il s’agit de la caisse nationale de prévoyance sociale et l’institut national d’assurance maladie obligatoire.
Selon le ministre de l’emploi, le gouvernement réaffirme son engagement à promouvoir la réalisation effective des normes de travail, afin de contribuer à la promotion du travail décent et la création d’emploi dans le pays.
Idrissa BARRY