Contre toute modification constitutionnelle. Les réactions s’intensifient au sein du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Ce jeudi, 25 avril, les femmes de ce mouvement se sont réunies pour faire leur première déclaration pour dire non à la modification de la constitution et au référendum.
Toutes habillées en rouge avec des affiches en mains sur lesquelles on pouvait lire »Non à un troisième mandat », ces femmes disent vouloir jouer leur rôle dans la préservation des acquis démocratiques.
<< Vue les articles 27 et 145 de la constitution, nous femmes du front national pour la défense de la constitution, exigeons le respect inconditionnel de ces dispositions de notre loi suprême, nous invitons toutes les bonnes volontés à interpeller le chef de l’Etat à ne pas succomber aux sirènes révisionnistes>>, a déclaré Hadja Maimouna bah Diallo, la porte parole des femmes du Front.
Poursuivant elle ajoute ceci :
<< Au regard de ce qui précède, nous considérons que tout citoyen Guinéen, qui qu’il soit, s’il ne respecte pas ces dispositions de la constitution, comme étant purement un putschiste dont l’acte sera considéré comme un coup d’état civil. >>
Pour l’atteinte des objectifs, les femmes du front (FNDC), appellent à la prise de conscience de la population face à ce qu’elles qualifient de danger.
<< Il s’agit de sensibiliser les gens. Il faut amener le citoyen guinéen à comprendre que s’il y a cette révision de la constitution, ce n’est plus troisième mandat mais c’est énième mandat >>, affirme pour sa part, Hadja Sarangbè Condé, présidente des femmes du front.
Maké FOFANA