Le débat qui oppose le député Amadou Damaro Camara aux magistrats Guinéens, est loin de se terminer. Les justiciers dont le comportement a été fustigé par le député, veulent à tout prix se venger pour soigner leur image et celle de leur corporation. Plusieurs menaces sont faites contre le parlementaire qui jusque-là, reste serein et maintien ses dents de critiques contre les magistrats. Ce lundi, le Président du RRD s’est invité dans la danse et interpelle les magistrats à ne pas continuer de faire la honte à leur profession.
Selon Abdoulaye Kourouma, la Guinée vit aujourd’hui sans justice. Il Invite les magistrats à faire attention dans leur démarche contre le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle pour ne pas perdre la raison professionnelle.
<< On ne peut pas être juge et partie à la fois, c’est élémentaire. On demande aux magistrats de se ressaisir. Il faut qu’ils arrêtent de ridiculiser le barreau guinéen. Je me pose la question de savoir, qui, ils vont choisir parmi eux en tant que plaignant pour juger Damaro ? Je pense que s’ils veulent le juger, c’est à eux de porter plainte contre lui devant une juridiction internationale. Il faut que les magistrats soient en harmonie avec leur conscience », déclare Abdoulaye Kourouma.
Le président du rassemblement pour la renaissance de la démocratie, s’est aussi exprimé sur plusieurs autres sujets brûlants de l’actualité sociopolitiques du pays. Il s’agit notamment de la condamnation de l’ex-directeur de l’OGP, Paul Moussa Diawara pour détournement de deniers publics.
<< Il y a eu beaucoup de cas de détournements. Comment se fait-il que le cas de L’OGP, que monsieur Paul Moussa Diawara et monsieur Inza, se retrouvent avec 5 ans de prison ferme, tandis qu’il y a eu beaucoup d’autres cas de détournements plus costauds que ça? Nous sommes d’accord que tout le monde soit interpellé pour s’expliquer mais que l’acharnement, l’instrumentalisation de la justice cesse >>, fustige Abdoulaye Kourouma.
Dans la même adresse, le président du Rassemblement pour la Renaissance de la Démocratie RRD, demande l’impartialité de la justice dans ses prises de décisions.
Maké FOFANA