Ces dernières années, des filles et femmes guinéennes exilées au Koweït, subissent de véritables actes d’exploitation notamment, sexuelle pour certaines d’entre elles. Cette situation connue du gouvernement guinéen, inquiète la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance. Ce jeudi 18 avril 2019, à l’occasion d’une remise officielle d’un centre d’accueil et d’orientation pour migrants à Conakry, Mariame SYLLA, a évoqué la situation avec un pincement au cœur.
S’adressant à son collègue du département des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, elle a déploré les conditions de vie indésirables et inhumaines dans lesquelles se trouvent les compatriotes se trouvant au Koweït.
« Je me tourne vers le ministre des affaires étrangères, pour qu’il aide les jeunes filles qui sont parties, à ce qu’elles regagnent le pays. Ces jeunes filles là souffrent, la majeure partie d’entre elles n’a pas eu la chance d’aller à l’école pour comprendre ce qui est en jeu. Elles ont été tout simplement amadouées. Arrive là-bas, leurs passeports sont retirés, leurs objets sont retirés et elles se retrouvent exposées à toutes sortes de difficultés », dénonce la ministre Hadja Mariame SYLLA.
Ce cri de cœur de la ministre de l’action sociale, semble tomber dans de bonnes oreilles. Reconnaissant que l’exploitation des guinéennes au Koweït, n’est pas un ‘’fait nouveau‘’, le ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Étranger, réagit en ces termes :
« Ce qu’il faut faire, il faut travailler avec les autorités Koweïtiennes pour pouvoir créer les meilleures conditions, pour que nos sœurs puissent revenir en Guinée » propose Mamady Toure.
En attendant que le gouvernement guinéen joigne l’acte à la parole, les filles guinéennes parties à la recherche du bien-être au Koweït, vivent un véritable enfer sur leur terre d’accueille, d’après les échos et les témoignages qui nous parviennent.
ASD