Le Forum de l’Etudiant Guinéen (FEG) est un espace d’échanges entre étudiants, élèves, professionnels et patrons d’entreprises. Mais aussi un idéal moment pour les apprenants d’exposer les inquiétudes liées à leurs conditions d’études.
C’est le moment pour les encadreurs et apprenants de décrire le milieu éducatif guinéen. A l’occasion de ce troisième rendez-vous annuel de l’école guinéenne, les élèves et étudiants n’ont pas manqué de relater les insuffisances et besoins, aux autorités, notamment au Président de la République. Dialikatou DIALLO, porte-parole des élèves et étudiants guinéens, a d’abord reconnu l’effort des autorités sur le terrain et a invité à faire autant.
«L’amélioration des conditions d’études des étudiants, la création des bibliothèques modernes permettant de faire des recherches à caractère scientifique, l’octroi des bourses d’études aux meilleurs sortants de chaque université pour leur permettre de poursuivre les études en Master, Doctorat et la formation continue de nos formateurs ».
Pour la bonne qualification de l’éducation guinéenne, l’implication de toutes les parties est necéssaire. Aissatou en est bien consciente. C’est pourquoi, elle exhorte ses pairs à l’engagement et à la persévérance car dit-elle, la jeunesse demeure le socle du progrès d’une nation.
« A nous jeunes apprenants, le moment est opportun pour nous de savoir que l’avenir de ce pays nous incombe. Nous devons incarner cet avenir. Ah oui ! L’avenir de cette nation doit être notre préoccupation, car l’avenir d’un pays doit se mesurer par la conscience de sa jeunesse. Nous devons comprendre que ce pays que nous aimons si pertinemment, doit compter sur notre esprit de discernement. Nous sommes l’élite de cette patrie, alors nous devons l’incarner, l’aimer, la chérir, la nourrir d’espoir car nous sommes cet espoir. Chers amis, soyons fiers d’êtres élèves, apprenants, étudiantes et étudiants de Guinée » a conclut cette élève de la 12ème SM au Lycée d’excellence des jeunes filles.
Mariam KANTE