Après la condamnation le 19 mars dernier du militant Boubacar Diallo alias Grenade à 10ans de prison et 5ans de sûreté, le bureau national de l’UFDG a reagit ce samedi, 23 mars à cette decision de justice. Dans un communiqué lu à l’occasion de son assemblée générale hebdomadaire, le parti de Cellou Dalein Diallo a lancé un appel à la coure d’appel de Conakry pour rétablir leur militant dans ses droits. Il faut rappeler que Boubacar Diallo a été retenu dans les liens de culpabilité par le TPI de Dixinn pour tentative de meurtre, détention illégale d’armes de guerre et port de tenue militaire.
Déclaration à lire….
» Nous parlons au nom de notre courageux militant Boubacar Diallo, qu’il reçoit d’ici l’expression de toute notre solidarité.
Après son arrestation et sa détention arbitraire, monsieur Boubacar Diallo vient d’être injustement condamné à 10 ans de prison de détention crimille avec une période de sûreté de 5ans.
La direction nationale de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), exprime toute sa solidarité à son vaillant et loyale militant et en même temps dénonce et condame solennellement l’acharnement injuste sur ce jeune homme innocent et sur les autres militants de l’opposition par une injustice au ordre.
Cette condamnation intervient en depit des efforts déployés par les avocats qui n’ont pas manqué de démonter pendant tout le procès, l’absence de preuves sur la culpabilité de boubacar Diallo.
La violation systématique du formalisme procedural protecteur des libertés individuelles.
Depuis le début de l’affaire on a assisté à un enchaînement de manipulations conduisant à ce qu’il faut appeler la dénaturation de la justice tant la procédure suivie est en contradiction avec ce qu’on est en droit d’attendre d’une justice indépendante et impartiale.
En effet, les conditions d’arrestations et de détention de Boubacar Diallo, le refus de prendre en compte l’annulation de la procédure engagée contre lui par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Conakry, l’expiration du mandat des débats, l’absence de la primauté de la loi sur toutes autres considérations, sont autant d’éléments constitutifs de la violation des droits de la défense et du droit à un procès juste et équitable.
La parodie de la justice à laquelle nous avons assisté le 19 mars dernier, déshonore la Guinée.
Dans un Etat de droit, la justice est un dernier rempart contre l’arbitraire, malheureusement cette justice qui dévrait veiller aux respects des droits et de la garantie de l’exercice des libertés individuelles et collectives, s’est muée en une justice à deux vitesses qui garantit l’impunité totale pour les affidés du pouvoir et organise des procès piègés et expeditif contre les partisans de l’opposition.
En raison du caractère non définitif de la décision et de l’appel interjeté par les avocats,
la direction nationale de l’UFDG nourrit cependant l’espoir que la cour d’appel infirmera purement ce jugement, pour retablir Boubacar Diallo dans ses droits fondamentaux.
En tout état de cause les responsables de UFDG par des accusations grossApple, absurdes, le régime d’Apha condé par cette condamnations injuste, s’est acharné sur le citoyen Boubacar Diallo pour son militantisme. »
La direction nationale de UFDG. Lue par Nadia naman.