A Matoto, ce sont plus de 9 milles pensionnés qui sont concernés par le paiement de pensions des retraités. Ici, il n’y a que 3 agents titulaires, assistés de 5 stagiaires qui coordonnent l’activité. Une opération qui va durer 2 semaines.
Les 3 agents titulaires, assistés de 5 stagiaires coordonnent l’activité. « En ce qui concerne l’organisation de la paie par exemple, ceux qui sont de 1985 jusqu’en 2000, ce sont eux qui étaient programmés hier. on a catégorisé, on a fait par groupage. Demain de 2012 en 2018, après-demain cest le tour de ceux de 2019-2020, 2021-2022. Les rattrapages se font les vendredis avec tous les groupes confondus », affirme Daouda KEITA, Chef d’Agence Caisse Nationale de Prévoyance Sociale Matoto.
Hélas, ce programme n’est guère respecté par certains pensionnés, souvent qui viennent de loin et pressé. « Malgré tout cela, certains viennent même s’ils ne sont pas programmés et quand ils viennent, ils veulent être payés avant même ceux qui sont programmés ce jour-là. Toutes nos difficultés se situent à ce niveau », deplore Kerfalla YOULA, Contrôleur Financier Caisse Nationale de Prévoyance sociale.
Mais pas seulement ces gens, « Il y a des gens qui viennent te voir et dire, c’est mon papa, c’est ma maman, c’est ma tante sans procuration, sans pièce justificative », souligne Daouda KEITA, Chef d’Agence Caisse Nationale de Prévoyance Sociale Matoto
Pour remédier à ce problème, El. Ousmane SYLLA, retraité depuis 1986, préconise la biométrisation et le virement des sommes dans les différentes banques du pays. Pour cette année, la pension des retraités a été augmentée, et elle varie de 180 milles à 3 millions en fonction de la hiérarchie, des indices et des années de travail.
Alseny BARRY