À moins d’une semaine de sa comparution à la CRIEF, le leader de l’UFDG poursuit sa tournée à l’étranger. Pour d’aucuns, ce séjour prolongé de Cellou Dalein est une fuite en avance, mais pour l’UFDG, son leader est en mission du parti.
Intervenant dans l’invité politique de FIM FM, le responsable administratif de la commission électorale de l’UFDG déclare que la convocation de la CRIEF est parue après le départ de Cellou Dalein à l’étranger.
«Cellou Dalein est à l’étranger avant se convocation par la CRIEF et il continue cette mission du parti. C’est un grand responsable, il sort avec un calendrier chargé de rencontres avec les partenaires, des responsables des Chefs d’Etats, alors là, on ne peut pas le convoquer par la presse et qu’il abandonne ses programmes», explique Ismaël Baldé.
Poursuivi pour détournement des deniers publics, le camp de Cellou y voit une exclusion politique. «Nous pensons que c’est le harcèlement politique», déclare-t-il.
Dans la même lancée, Hadja Maimouna Bah ajoute que la convocation de Cellou Dalein Diallo par la CRIEF en cette période de transition, est un acharnement qui ne date pas d’aujourd’hui.
«Vous savez le président Cellou a été une cible malheureusement de tous les régimes qui se sont succédés depuis la mort du président Lansana Conté. Le dossier concernant la vente de Air Guinée, a été monté de toutes pièces dans les années 2009-2010, par des petits malins qui veulent faire la politique, mais qui savent qu’ils n’ont pas la carrure, le leadership qu’il faut pour créer un parti, l’agrandir et se battre pour conquérir le pouvoir à travers les urnes», a martelé la vice-présidente des femmes de l’UFDG, dans Mirador.
Mariam KANTE