A travers le volet social de son plan d’actions, appelé ‘’plantations familiales’’, la SOGUIPAH a mené des activités visant à diversifier les ressources alimentaires dans les localités où elle évolue. Parmi ces actions, on peut citer l’aménagement des bas-fonds et la création de plantations d’hévéas et de palmiers à huile.
« Dans l’accompagnement des planteurs, il y a plusieurs mesures qui ont été mises en place. Dans un premier temps, la société a aménagé les bas-fonds et aujourd’hui nous avons 1298 hectares. Il y a aussi la création des plantations d’hévéas et nous avons aujourd’hui 1793 hectares réalisés. De même le palmier avec 1877 hectares réalisés au bénéfice des paysans », a confié Pé Zinh Beimy, Directeur des Plantations Familiales (PF) de la SOGUIPAH.
Dans la mise en œuvre de ces actions, la SOGUIPAH porte une attention particulière à la protection de l’environnement à travers la foresterie ou le reboisement.
Les paysans ont été encouragés à créer leurs propres plantations forestières, pour combler leurs besoins alimentaires de base et préserver ainsi les ressources forestières.
« A ce niveau, nous avons 1116 hectares réalisés en foresterie et 180 hectares d’étangs piscicoles aux bénéfices toujours des paysans », a soutenu Pé Zinh Beimy.
Hormis les plantations industrielles (PI), à ce jour, plus de 3400 hectares de plantations privées ont aussi été réalisées par les planteurs.
Ils livrent leurs rendements à la société et reçoivent en contrepartie la valeur monétaire de leurs produits.
« Même si quelques arriérés restent à payer en raison de la crise sanitaire, la collaboration et le résultat sont plus ou moins satisfaisants », a témoigné un planteur.
Le projet a donc permis de rehausser le revenu mensuel des planteurs. S’il était estimé à 200 mille francs Guinéens par le passé, aujourd’hui il est en moyenne entre 2 à 3 millions.
Dans son volet plantations familiales toujours, la SOGUIPAH a créé d’autres activités connexes comme l’apiculture et la pisciculture, pour favoriser une diversification des ressources alimentaires et contribuer dans certains cas, à augmenter les revenus du paysan.
La société entend relancer et élargir ce projet grâce à un accompagnement financier.
Pour encourager les cultures de bas-fonds, la SOGUIPAH a, en outre, mis en place un programme de lutte contre la bilharziose, pour permettre le dépistage et le traitement de la maladie.
L’alphabétisation et la formation du personnel de la société, permettent à la population locale d’accéder graduellement à des postes de travail.
Alexis Kolié, de retour de Diécké