L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a enregistré, ce 13 juillet 2020, la démission du côté de la France. Mais au sein dudit parti, l’heure n’est pas aux commentaires.
Les six démissionnaires du Strasbourg reprochent à l’UFDG le non-respect des promesses, les violations des statuts et règlement du parti, et l’adhésion d’Ismaël Condé. Joint à cet effet par notre rédaction, le vice-président de l’UFDG affirme que le sujet n’est pas au centre des débats.
«Nous avons quand-même reçu une lettre de démission de certains membres de l’UFDG. Je crois que le parti a pris acte, il faut reconnaître que dans un parti politique, l’engagement est volontaire. Tous les jours nous enregistrons des adhésions, si les gens démissionnent, il suffit tout simplement de leur demander les bonnes raisons pour lesquelles ils démissionnent, mais à mon humble avis il n’y a trop de commentaires par rapport à ça. Un parti politique c’est une association des gens qui croient au même idéal. Maintenant quand les gens décident de partir il faut les souhaiter bonne chance dans leurs nouvelles aventures», exprime Fodé Oussou FOFANA.
Certes, le démembrement au sein d’un parti peut être un détour dans les échéances électorales. Mais quant au départ des six membres, la responsabilité leur incombe.
«C’est toujours pénible de voir les gens avec lesquels on a collaboré, avec lesquels on a eu des parcours et qui ont décidé comme ça de partir, il n’y a pas de commentaires à cela (…). C’est une association, personne n’est salariée, les gens se mettent ensemble à un moment donné. De la façon que nous nous réjouissons des adhésions ce n’est pas de cette même manière que si c’est une personne qui quitte le parti, qu’on ne va se mettre à applaudir parce que quelqu’un est parti. Nous regrettons toujours le départ de certains. Mais ça on ne peut rien puisque c’est une décision volontaire», réagit le vice-président de l’union des forces démocratiques de Guinée.
Mariam KANTE