Cela fait 72 heures que Marie Louise Wilkinson, est détenue à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DPJ) de Conakry. Elle y a été déposée par les gardes du corps du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, qui serait son amant et père de son fils. La jeune dame a déjà été entendue pour des accusations d’injures et de harcèlement, apprend-on des sources proches du dossier.
Marie Louise Wilkinson, est une jeune dame de nationalité guinéenne. Elle dit être la « maîtresse » d’Alphonse Charles Wright, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux.
Jeudi dernier, la jeune dame et son enfant de 5 ans, c’étaient présentés au Ministère de la Justice, dans l’intention de rencontrer son « amant » Ministre. La raison de son déplacement selon elle, n’était autre que de réclamer les droits de son enfant.
Dans son message qu’elle nous a confié avant de s’y rendre, Marie Louise indique les raisons qui l’ont poussé de vaincre sa peur pour aller exiger du Ministère Charles Wright, la reconnaissance des droits de son enfant, notamment les documents d’une maison et d’un compte bancaire que celui-ci aurait dit avoir fait au nom de « leur fils » du nom de Mohamed Charles Wright. Ci-dessous, les explications de la principale concernée.
Au lendemain de la mise en garde à vue de Marie Louise, une sorte de campagne de dénigrement, de rumeurs et d’intoxications a été organisée par certains internautes visiblement acquis pour la cause du tout « puissant Ministre de la Justice », dans le but d’anéantir la « bonne dame » dans une affaire dont nul ne sait la vérité des faits si ce n’est les « deux amants » qui semblent avoir une histoire d’amour toute aussi heureuse que malheureuse comme elle l’explique dans l’audio ci-dessous.
Autour de la même actualité, certains soutiens du Garde des Sceaux vont jusqu’à qualifier cette affaire de « manipulation » qu’ils mettent sur la tête du Premier ministre Bernard Goumou, en raison du duel qui l’oppose en ce moment à son Ministre de la Justice Alphonse Charles Wright. Mais les explications de la « maîtresse » Marie Louise, sont sans équivoque.
Alors que tout le monde s’attendait à la libération rapide de la jeune dame avec une réponse claire sur les accusations qu’elle porte contre le patron de la justice, ce dernier a choisi de la faire incarcérer. Ce qui n’est pas une première selon Marie Louise qui dit avoir subi toute sorte de pressions, d’intimidations et de menaces pour demeurer dans l’ombre et faire régner toute la discrétion possible autour de son enfant « Charles Wright fils ».
Affaire à suivre…
Mamoudou Babila KEITA
Au Vu et entendre cette Dame, ce n’est pas une raison valable pour qu’elle se rendre au bureau du ministre pour exposer la vie privée antérieure de Monsieur le ministre franchement.
Avant tout, le ministre à une famille, et des proches parents et alliés auxquels elle aurait exposé cette situation au lieux de se rendre dans sont service pour se faire médiatisé, c’est vraiment une mauvaise foi de sa part..